Ii n'a pas été tendre avec les élus locaux à qui il a fait remarquer l'absence d'entretien des routes. Les autorités communales de la commune d'Akfadou et le wali de Béjaïa se sont entendus, dimanche, pour confier le Centre culturel de la commune à la Direction de la jeunesse et des sports, qui procèdera à son équipement et assurera sa gestion, alors que le club CSA (Club sportif d'Akfadou) a bénéficié d'une subvention de 300.000DA. Ce sont là les principales décisions prises par le wali de Béjaïa en marge de sa visite d'inspection et de travail effectuée dans cette localité montagneuse. D'autres points ont également fait l'objet de décisions entre les deux parties. Il s'agit notamment, de la proposition de création d'un point d'urgence médicalisé au niveau de la maternité rurale, de la reconstruction des trois classes de l'école du village Megouara, détruite il y a trois ans par un gigantesque glissement de terrain, de la reconstruction de la cantine de l'école Imaghdacène. Le stade de proximité de la commune sera, par ailleurs, équipé de vestiaires de même pour ce qui est du stade de football à Téniri en plus d'une salle omnisport. Le village Imaghdacène aura un réseau d'assainissement digne de ce nom. Si le wali de Béjaïa s'est engagé sur tous ces points, il n'en est pas de même pour la dotation de la commune en gaz de ville. Avec son relief montagneux, il est, pour l'instant, très difficile d'envisager le gaz de ville à Akfadou. La forêt d'Akfadou, en péril avec la destruction de sa végétation sans limite dont elle fait l'objet, sera classée parc national. Les autorités semblent prendre conscience de la situation périlleuse de ce patrimoine forestier. Il s'agit de la sauver de la tronçonneuse. Le wali de Béjaïa n'a pas été tendre avec les élus locaux à qui il a fait remarquer l'absence d'entretien des routes. Ayant emprunté la route communale passant par le village Tagount, la délégation de wilaya a dû endurer les secousses pour en arriver à ces remarques à l'endroit des responsables locaux. Comme quoi, on ne réagit finalement qu'une fois la douleur ressentie. Au programme de cette visite, figure l'autre commune limitrophe de Tibane: là aussi le wali a pris certains engagements allant dans le sens de donner un nouveau souffle au développement local. A Béjaïa, les communes rurales souffrent et ce genre de visites d'inspection ne peuvent qu'apporter un plus pour soulager les populations locales. Les questions liées au chômage et autres fléaux restent malheureusement évacuées des débats. Connaissant les dégâts, il est impératif de commencer à en parler pour faire admettre aux autorités, ne serait-ce que le danger de leur existence.