Selon les services de la Protection civile, aucune victime ni dégâts n'ont été enregistrés. Un tremblement de terre d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle ouverte de Richter, a été enregistré samedi aux environs de 19h au nord-ouest de Chlef, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). Et de préciser que l'épicentre de cette secousse a été localisé à 11km au nord ouest de Chlef. A en croire les déclarations du wali de Chlef rapportées par l'APS, ce séisme a provoqué plus de peur que de mal. Selon lui, aucune victime ni dégâts n'ont été enregistrés. Il souligne, toutefois, que seules quelques fissures ont été relevées sur les murs de la brigade de Gendarmerie de Tadjena. Suite à ce séisme la panique s'est emparée de la population chélifienne. Cette secousse a été ressentie dans les wilayas limitrophes telles que la wilaya de Ain Defla. Par a ailleurs, une commission technique chargée du suivi et de l'évaluation de la situation et composée des représentants de l'organisme du Contrôle technique de la construction (CTC), de la Direction du logement et des équipements publics (Dlep), de la direction de l'urbanisme, des autorités de la daïra d'Abou El Hassan, de la Protection civile de la wilaya et de l'APC de Tadjena s'est déplacée sur les lieux. A souligner que la région de Chlef figure parmi les principales zones sismiques en Algérie. Elle a été secouée au minimum quatre fois depuis les vingt dernières années. Les séismes de 1954 et 1980 restent les plus catastrophiques. Lors de ces deux sinistres, on a recensé prés de 4000 morts. L'Algérie est, en général, une zone sismique par excellence. On y localise les plus grandes failles, notamment dans les régions du littoral. Le zonage effectué par les spécialistes indique que les régions d'El Asnam, Oran et Alger sont les régions les plus menacées. D'ailleurs, c'est dans ces zones que les séismes les plus importants se sont produits. Les sismologues sont unanimes à dire que le littoral devient de plus en plus inondable à cause de la destruction de ses dunes littorales, du vol du sable des plages et des oueds. Les chiffres avancés à ce propos soulignent que plus de 70% du sable qui protège les côtes algériennes est charrié par les rivières. Ayant pris conscience des risques de séisme en Algérie, les pouvoirs publics ont pris quelques mesures en matière de renforcement des règles parasismiques. Parmi ces mesures, on trouve la réalisation d´un laboratoire d´essais dynamiques de structures et de matériaux qui permettra la réalisation d´essais d´un certain niveau technologique en dotant la recherche d´un outil expérimental moderne et performant.