Outre l'intérêt accordé au bien-être du citoyen, il y a lieu de souligner cette volonté affichée par les responsables de créer un espace d'investissement. La commune de Sidi Aïch a bénéficié d'une enveloppe financière de 4,4 milliards de centimes répartie en deux tranches entrant dans le cadre des PCD (plan de développement communal). Cette manne financière arrive à point nommé pour une commune réduite à fonctionner avec des subventions d'équilibre en raison de l'endettement important et d'une gestion hasardeuse dans un passé récent. Ville marchande connue à travers tout le territoire de la Basse Kabylie, la commune de Sidi-Aïch tente, à présent, de relever la tête après une période de léthargie. Les résultats des élections partielles de novembre 2005, allaient faire renaître l'espoir chez la population locale. La réélection de celui qui avait fait de cette ville à un moment un fleuron du développement local dans la région, laissait entrevoir un redéploiement sur tous les plans. Ce qui ne tardera pas à s'illustrer à travers de nombreux chantiers lancés par-ci et par-là. Cette nouvelle dotation ne fera qu'accentuer les efforts consentis par l'équipe aux commandes de l'Assemblée populaire de Sidi Aïch depuis un peu plus d'un an. Le Dr Brahiti, maire de la ville parle de beaucoup d'insuffisances à combler. Pour lui, l'enveloppe financière sera consacrée pour le bien-être des habitants à travers des opérations sur les réseaux d'assainissement, d'eau potable et les travaux d'aménagement divers. Il s'agit pour le premier responsable «de donner un autre visage à la ville» qui ne saurait être sans l'amélioration des réseaux d'assainissement et d'eau potable, la dotation des habitations en gaz de ville, l'achèvement des aménagements urbains et du marché hebdomadaire. Outre l'intérêt accordé au bien-être du citoyen, il y a lieu de souligner cette volonté affichée par les responsables de créer un espace d'investissement. La zone d'activité de la ville est promue à un avenir prometteur. On parle d'un investissement colossal en partenariat avec les Canadiens. Il s'agit, apprend-on, d'une usine de montage de véhicules et engins créateur de 3000 emplois, soit de quoi réduire totalement le chômage dans la commune. Ce projet, dont le dossier est totalement ficelé, attend l'accord de l'administration qui ne saurait tarder encore. Une nouvelle qui ne manquera pas de ressusciter espoir chez une jeunesse frappée par le chômage et touchée par divers fléaux sociaux pas facile à vaincre sans contrepartie emploi et autres activités sportives et culturelles. Les responsables en sont conscients puisque, outre cette volonté de créer des emplois, la ville sera dotée d'un comité des fêtes, qui travaillera de concert avec le mouvement associatif. Cette structure retirera la salle des fêtes de la ville de Youcef Abdjaoui, des mains qui l'ont utilisée à des fins pas catholiques. L'APC reste aussi à l'écoute des plaintes quant à la situation sécuritaire, quand bien même ce créneau ne relève pas directement de sa responsabilité puisqu'un commissariat et un groupement de gendarmerie nationale existent. L'APC se montre préoccupée appelant à la responsabilité de tout un chacun pour réduire, à défaut d'éliminer, ce fléau lié aussi à la drogue, l'alcool... «Oui pour la critique, non pour la casse», semble dire en substance la majorité des habitants de Sidi Aïch.