L'instance internationale du football reconnaît en lui un joueur de grand talent. Après Billal Dziri, la Fifa a décidé de rendre hommage au football algérien à travers l'un des éléments clés de son équipe nationale A, Karim Ziani. Cet hommage est paru le jour du match contre la Libye et son rédacteur fait remarquer que pour cette confrontation, le coach national, Jean-Michel Cavalli, a «fait appel à deux nouveaux joueurs que sont Matmour et Bouazza tout en s'appuyant sur ses cadres comme le meneur de jeu Karim Ziani». Insistant sur ce dernier, il relève que élu Ballon d'or algérien, Ziani est aujourd'hui -avec le futur latéral gauche lyonnais, Nadir Belhadj- le fer de lance d'une jeune génération de Renards du désert, bien décidée à faire oublier les années de disette. Depuis la Coupe d'Afrique des Nations remportée en 1990, l'Algérie peine, en effet, à retrouver son lustre d'antan. Avec quatre points en deux rencontres, la sélection algérienne est bien lancée dans la course à la qualification pour la CAN 2008. Il ajoute: «La pression est déjà forte sur les épaules de Karim Ziani, 24 ans seulement. Mais à voir l'aisance avec laquelle il a franchi jusque-là les étapes de sa carrière, il y a fort à parier qu'il n'angoisse pas plus que de raison. Le Sochalien confirme sans faire de bruit les espoirs placés en lui, il y a un peu plus de cinq ans sous le maillot de Troyes». Le rédacteur de l'article fait ensuite un récapitulatif de la carrière professionnelle de Karim, soulignant que son actuel entraîneur à Sochaux n'est autre qu'Alain Perrin celui qui dirigeait le staff technique du club de Troyes et qui voyait en lui, à l'époque, «une véritable pépite d'or à laquelle il ne fallait pas faire brûler les étapes mais qu'il fallait forger». Karim débarquera, ainsi, en 2004 dans un club de division 2 française, le FC Lorient où il découvre un entraîneur, Christian Gourcuff très porté sur l'offensive. Il le positionne sur la droite du milieu de terrain et tire le maximum de son potentiel. «Quand il nous a rejoints, je savais que c'était le joueur qui pouvait nous sauver, confirme le coach breton. Cela s'est vérifié. Quand je l'ai replacé sur le côté droit, il a été éblouissant», note le commentateur de la Fifa. En juin 2006, Lorient accède en division1 et Karim préfère se lancer un nouveau défi. C'est vers Sochaux qu'il ira là où exerce l'entraîneur qu'il avait lorsqu'il jouait à Troyes, Alain Perrin. Auréolé du titre de meilleur joueur de Ligue2 (division2), Ziani attisait toutes les convoitises. Mais il a fait le choix du coeur: Je suis venu ici car le projet sportif me plaisait énormément. Je compte désormais passer un palier et me faire plaisir. Il y a ici une culture du beau jeu. «Et sur ce dernier point, Ziani sait de quoi il parle». L'hommage se poursuit en indiquant: «Meneur de jeu de poche (1m69-66 kg), le numéro 8 doubiste impressionne par sa conduite de balle et sa technique. Doté d'une pointe de vitesse impressionnante, il est notamment très utile en contre-attaques. Mieux, il se retrouve très souvent aux avant-postes pour soutenir ses attaquants. Après 22 matches de championnat, il affiche déjà sept réalisations». Et avec lui les Sochaliens sont en position de se qualifier pour la Ligue des champions de l'UEFA. Le rédacteur termine son article en revenant sur le rôle de Ziani au sein de l'équipe d'Algérie: «Des statistiques font de Karim Ziani l'un des meilleurs joueurs de la Ligue1, le meilleur buteur de son club et de Sochaux, le cinquième de ce même championnat. Il lui reste maintenant à afficher la même confiance avec les Fennecs algériens».