Hier encore, le corps frêle du collégien G.N. à peine âgé de 14 ans, a été retrouvé sans vie, accroché à une branche d'arbre tout près de chez lui à Maâla, un village relevant de la commune d'Aït Laâziz, à une dizaine de kilomètres au nord de Bouira. L'adolescent a été découvert, tôt le matin, par des passants qui empruntaient ce chemin pour se rendre en ville. Le gamin ne souffrait d'aucune maladie chronique ou apparente et selon les témoignages rien ne présageait qu'il allait mettre fin à ses jours. Avec ce nouveau drame, la wilaya de Bouira vient d'enregistrer cinq suicides et deux tentatives en l'espace de dix jours. Ce record macabre qu'enregistre la région, ces derniers temps, renseigne pour le moins sur l'ampleur et le degré de nuisance que peut atteindre ce phénomène. Ce fléau, qui s'attaque, à la catégorie vulnérable des enfants et des adolescents notamment, risque de frapper encore plus fort en faisant d'autres victimes à l'avenir. Il appartient, désormais, aux spécialistes et aux responsables particulièrement, d'établir un plan d'urgence pour faire face à cette «épidémie».