Une jeune fille a été victime d'abus sexuels par sept individus qui ont tous été écroués. Assurément, ce numéro de téléphone, que la dénommée B.N, résidant dans la localité de Rouiba, avait composé pour entrer en contact avec deux garçons de sa connaissance T.A. (19 ans) et B.K. (20 ans), suscitera en elle le sentiment éternel d'un profond regret. Et pour cause, ses deux connaissances qu'elle pensait naïvement être ses amis les plus sûrs allaient lui faire subir les plus durs supplices. Les faits remontent au 19 mars dernier. Tout a commencé quand B.N. accompagnée d'une autre amie T.S, deux jeunes filles d'une vingtaine d'années, ont rencontré les deux garçons cités plus haut. Les choses allaient prendre aussitôt une mauvaise tournure et la jeune fille T.S. qui a flairé «le coup fourré» n'hésita point à prendre la fuite en abandonnant ainsi son amie B.N. entre les mains maléfiques de T.A. et de B.K. L'un de ces derniers fera appel à cinq complices de venir le rejoindre à la ferme Mohamed Branesi de Rouiba où la jeune B.N. était retenue de force, loin des regards indiscrets. Du coup les sept garçons qui l'entouraient n'avaient qu'une seule et unique idée en tête: attenter sauvagement à sa pudeur. La pauvre B.N. allait ainsi subir plusieurs sévices sexuels. Le comble, c'est que toutes ces scènes ignobles étaient filmées au moyen d'un téléphone portable qui appartenait au dénommé K.B. Des prises de photos au nombre de dix au total et au sujet desquelles ledit B.K. avait bel et bien l'intention de faire... la promotion. C'est là, semble-t-il, ce qui dérangeait le plus la victime B.N. qui après s'être libérée des mains de ses agresseurs décidera, trois jours plus tard, de déposer plainte au niveau de la compagnie de la Gendarmerie nationale de Rouiba. L'arrestation par les éléments de la gendarmerie des sept individus incriminés dans cette affaire de moeurs est intervenue à la suite d'un rendez-vous que la victime avait fixé expressément avec l'un de ses agresseurs. Les sept personnes appréhendées ont été présentées, hier, devant la justice qui a décidé de leur mise en détention pour plusieurs motifs, entre autres, atteinte aux moeurs, attentat à la pudeur et vol qualifié. En effet, selon le commandant Zerad de la compagnie de Rouiba, les sept agresseurs ont délesté leur victime de ses bagues en argent et aussi de son téléphone portable. En outre, cette affaire de moeurs au sujet de laquelle le commandant Zerad assure que c'est une première sur la place d'Alger, rappelle celle que les éléments de la brigade de recherche criminelle de la Sûreté de wilaya d'Annaba ont eu à traiter au courant de ce mois de mars. En effet, suite à des informations faisant état de la production de cassettes vidéo pornographiques, les policiers d'Annaba ont diligenté une enquête qui s'est soldée par l'arrestation, le 12 mars dernier, d'une jeune fille, âgée de 24 ans, qui s'adonnait à la prostitution et la pornographie sur des cassettes vidéo destinées à la commercialisation. La même enquête a aussi permis rappelle-t-on, l'arrestation d'un photographe, âgé de 35 ans, résidant à Annaba. Les éléments de l'enquête ont révélé que la production de ces films pornographiques sont produits par le photographe en son domicile où a été saisi le matériel de production.