Une véritable tempête a soufflé sur le pays durant la nuit de mercredi et la journée de jeudi. Des vents violents atteignant des pointes de 70km/h ont soufflé sur le nord et notamment le centre du pays, un vent entrecoupé de pluie tombant drue. Après un hiver relativement printanier au désagrément de tous et principalement des agriculteurs, le mois de mars risque d'être assez pluvieux et peut-être même, par certains côtés, essaiera de remplacer décembre. A Tizi-Ouzou, le vent a causé quelques dégâts avec bris de branches, déracinement d'arbres et aussi emporté quelques toitures, surtout celles mal fixées, notamment de certains hangars. La pluie a causé quelques éboulements fort heureusement sans gravité. Les rues des villes et des villages sont, et en l'espace d'une ondée, devenues de véritables rivières et en beaucoup de localités les regards étaient bouchés et les eaux ruisselaient dans les rues au grand dam des passants. Plus encore, ce sont les turbulences du téléphone, notamment le mobile qui sont à signaler avec des coupures d'électricité paralysant l'activité des boulangeries. Ajoutez à cela l'impossibilité de connexion à Internet. Quand on pense, que dans d'autres contrées, des inondations et des intempéries autrement plus violentes ne paralysent, aucunement, les services d'utilité publique; on se met à rêver du jour où nos commerçants et autres services essaieront de faire de même. Malgré cela les femmes, même gênées par le mauvais temps, ont bravé le climat et se sont rendues en masse au niveau des lieux de loisirs comme la Maison de la culture et le théâtre municipal, où gala et exposition ont enchanté plus d'une femme. Les marchands de fleurs en plastique n'ont guère perdu le nord et ont essayé de liquider leur marchandise. Les jardins publics légendaires, espaces de retrouvailles entre couples, étaient désertés et pour cause! Contactée, la Protection civile dira, pour ce qui concerne les dégâts, que les hommes en bleu n'ont pas chômé! C'est ainsi que, mis à part l'effondrement de deux toitures à l'école primaire de Boufhima, près de Draa El Mizan, et une inondation à l'école primaire Kana à Draa El Mizan et l'effondrement partiel de la toiture de six classes au collège de Houra à Bouzeguène et les toitures de quelques habitations à Bouzeguéne, il n' y a que quelques éboulements et des arbres arrachés sans victime à signaler. Plusieurs villages ont eu chaud mais fort heureusement l'entraide villageoise a fonctionné à fond!