M.Miloud Chorfi, qui n'arrive pas à digérer l'échec de 2002, promet un retour en force de sa formation. La question qui taraude autant les plus avertis et plus particulièrement le numéro deux du RND, M.Miloud Chorfi, est le nombre timide de femmes candidates au rendez-vous du 17 mai. Celui-ci fera remarquer en ce sens, que le choix a été difficile. D'autant plus que le parti s'est passé de la commission nationale pour laisser cette tâche aux responsables locaux. Mais il promettra que les locales prochaines verront la participation en force de la gent féminine. Seulement, ce qui semble le gêner le plus, est cette inoubliable débâcle du RND lors des législatives de mai 2002. Echec que n'arrive toujours pas à digérer M.Miloud Chorfi qui promet un retour en force de sa formation. En effet, l'invité du 26e forum de la radio d'Oran, n'arrive toujours pas à admettre que l'échec d'alors soit un choc. «Il ne s'agit pas de choc, mais de recul, car on a été trahis par des vents contraires». Ajoutant que «les résultats de mai 2007 ne seront pas ceux de mai 2002». Le bal électoral est donc ouvert à Oran. Le numéro deux du RND s'est montré à la fois imperturbable et convaincant. Le RND promet de signer son retour en force et rattraper le terrain perdu. A en croire les déclarations de M.Miloud Chorfi, il est question de rafler le maximum de sièges, vu le travail d'Hercule effectué jusque-là, contrairement à 2002. Ainsi, M.Chorfi fera d'abord, le mea culpa de son parti. Il imputera l'échec de 2002 à la gestion hasardeuse des assemblées locales par les élus du RND. «Certaines erreurs ont été, certes, commises au niveau des assemblées locales» reconnaît M.Chorfi. C'est un réquisitoire qui en dit long. D'autres facteurs s'y sont aussi associés, eu égard aux vents qui n'étaient pas favorables au RND insinuant les changements, mutations et données politiques de cette époque. La contestation des listes a ébranlé dernièrement la maison RND. Selon son porte-parole, il ne s'agit que d'un simple mécontentement de certains candidats. Mécontentement qui n'a, d'ailleurs pas dépassé le seuil du raisonnable. Reconnaissant une telle réalité mais réfutant sa gravité. «Les choses sont aussitôt rentrées dans l'ordre.» Les classements ont été respectés surtout lorsqu'on sait que la mission d'élaboration des listes a été confiée aux secrétariats de wilayas. En ce sens, les instructions d'Ouyahia et du conseil national ont été appliquées à la lettre. «C'est à base de concertatiosn, tel qu'édicté par la hiérarchie du parti qu'ont été confectionnées les listes de candidatures» a répondu M.Chorfi. Critères qui excluent toute candidature de harkis ou de personnes ayant un antécédent juridiquement entaché ou impliquées dans des actions terroristes. Pour revenir à la participation féminine aux échéances du 17 mai, le RND compte dans ses listes 41 femmes. Le nombre de postulants avoisine 500 personnes. En ce sens, le numéro deux de la formation d'Ouyahia se réjouit que le RND soit présent sur tout le territoire national et 69% des candidats sont des universitaires. Afin d'exhorter les électeurs à voter, il est d'ores et déjà mis en place une stratégie «motivante et persuasive.» La formation d'Ouyahia abordera sa campagne par des sorties de proximité et de sensibilisation. Une campagne qui reposera sur le programme du président accompagné de quelques propositions. D'autant plus que le RND s'y inspire et le soutient fidèlement et sans condition. Comme il réitère encore une fois, son attachement au principe de la lutte contre le terrorisme jusqu'à son éradication définitive ainsi que la lutte contre la corruption. Excluant ses craintes quant à la fraude électorale, M.Chorfi appelle, par contre, à la vigilance. Comme il récuse les accusations de tricherie portées en 1997 contre cette formation. Malgré la faible représentation du RND à l'assemblée, le porte-parole se réjouit que le parti ait joué un rôle important pendant son mandat. «Le RND est le seul parti à avoir défendu l'article 7 de la loi portant sur la corruption, alors que ses amis de l'Alliance l'ont laissé tomber», a conclu M.Miloud Chorfi.