Après une série de résultats positifs, les Vert et Rouge semblent reprendre l'ascenseur, mais vers le bas, en raison de la crise qui ne dit pas son nom. Mechri jette l'éponge, Abdelhak Benchikha était disponible et prenait la barre technique avec le staff en place, Abdennour Belkheir préparateur physique, Med Aït-Mouhoub, entraîneur des gardiens. Le groupe de joueurs formé était faible psychologiquement par la place qu'occupait l'équipe au classement général. Abdelhak Benchikha au franc-parler, dérangeant parfois, mais utile à la collectivité, retroussa les manches avec ses assistants et 6 jours sur 7, les joueurs étaient soumis à un diagnostic psychique. Et vint le premier match du nouveau coach des Vert et Rouge. Et quel match ! Le derby MCA-CRB. Les Belouizdadis comme test aussi bien que pour Benchikha et ses assistants pour les joueurs. Les mordus du Mouloudia, eux, croyaient au déclic. Pourtant les observateurs ne donnaient pas cher de la peau des Mouloudéens. Coup d'essai (tactique), coup de maître Benchikha and Co mettent les Belouizdadis à genoux (3 à 2) en nocturne au stade du 5 - Juillet. Et en avant la... montée au classement général, 5 victoires, 2 nuls, ont propulsé l'équipe à la 4e place avant la «trêve-sanction», pour cause de Coupe d'Afrique au Mali. L'élan des camarades du maestro Benali se trouvait brisé. Les blessures et suspensions ainsi que la baisse de régime des deux Brésiliens ont fait que la machine commençait à grincer. Nonobstant le souci de Benchikha pour former un Onze homogène et équilibré, le Mouloudia était la cible des «khalatine», des coups de «violence». La réalité : on en veut à la réussite du doyen, mais aussi au jeune entraîneur Benchikha. On lui en veut pour sa réussite. Déjà à sa nomination, certaines mauvaises langues se délient, en déclarant: «Il est trop jeune pour un grand club comme le Mouloudia...» Jalousie ou déstabilisation? Ces messieurs proches de l'entourage du club, connus et reconnus pour «pêcher en eaux troubles», portent énormément de préjudice au club et aux couleurs Vert et Rouge du Mouloudia qui, hier seulement, était une école du militantisme, du nationalisme, de bravoure et de sacrifice. Dernièrement un cas unique dans les annales du football en Algérie, Benchikha, l'entraîneur malade, avec une mauvaise grippe, qui l'a cloué au lit les deux jours de l'Aïd El Adha, mais il a tenu à entraîner ses poulains, lundi 25 février dernier, au stade du 5- Juillet face à l'USM Annaba. Les spectateurs et officiels présents ce jour-là au stade voyaient l'entraîneur du Mouloudia se tordre de douleurs sur la main courante, d'ailleurs pour la conférence de presse de fin de match, il a tenu à s'excuser avec courtoisie auprès de la presse pour son incapacité physique de faire une déclaration. Après cet exemple de correction, les spéculations démarraient... «Bouras n'a pas joué, parce qu'il a un problème avec Benchikha...». «Les joueurs n'ont pas été payés...» et pour boucler la boucle, des déclarations fictives inondent les colonnes de certains journaux émanant de responsables du Mouloudia, alors que ces derniers jurent qu'ils n'ont jamais accordé de déclarations ! Cela s'appelle une campagne de déstabilisation pour les gens rationnels et responsables qui assument et qui s'assument. La dernière trouvaille de ces faiseurs d'opinion est de programmer le départ de Benchikha et avancent même le nom de son remplaçant en la personne de Boualem Charef !? Attendons pour voir...