Le procureur de la République près le tribunal d'Amizour a requis hier six mois de prison ferme assortis d'une amende de 50.000 dinars à l'encontre du président d'APC de Béjaïa. Le maire de Béjaïa, Abdelhafid Bouaoudia, était poursuivi par un élu de la même APC, de la même majorité, pour insultes et injures. Il s‘agit de M.Touafek Ahmed qui a fait l'objet, selon la plainte «d'injures et d'insultes proférées à son encontre par le chef de l'exécutif», lors d'une assemblée ordinaire de l'APC. En attendant le verdict qui sera rendu dimanche prochain et à un mois de la fin de mission des Assemblées issues du scrutin partiel de novembre 2005. Les conflits, ont, de tout temps miné les diverses assemblées dans leurs volet fonctionnement, dont notamment celle de la commune de Béjaïa qui, pour rappel, a vu les élus de trois listes indépendantes démissionner avec fracas. Les conflits se font désormais au grand jour avec recours à la justice, comme ce fut le cas à Tichy, commune qui a vu le maire suspendu à la suite d'une condamnation par la justice. Même si la peine sera réduite dimanche prochain, il n'en demeure pas moins qu'une condamnation à ce stade ne peut induire que la suspension du maire. Ce qui ne manquera de conforter le reste des élus de l'Assemblée communale de Béjaïa dans leur opposition à l'actuel maire accusé «de gestion en solo».