M.Benrabah fait remarquer d'emblée les insuffisances qui ont été prises en considération pour établir un programme plus riche, plus attractif et familial. Pas d'accolade, pas de grand sourire. Hamraoui Habib Chawki n'est pas dans son état habituel. La conférence devant présenter la grille du programme Ramadhan 2007 tourne court. Pas même un mot contre ses détracteurs. Selon une source crédible, HHC vient d'apprendre la triste nouvelle: l'attentat à Dellys qui a ciblé une caserne portuaire. Son esprit est donc préoccupé. La télé est occupée ailleurs... Quelques mots pour dire que la grille coïncide avec la rentrée scolaire, sociale et politique avant de céder la parole à Djamel Benrabah, le directeur de la programmation qui déroulera le programme sous nos yeux, en discours et en images. M.Benrabah fait remarquer d'emblée les insuffisances qui ont été prises en considération pour établir un programme plus riche, plus attractif et familial. «L'humour n'était pas assez consistant. Nous avons relevé une certaine carence au niveau des feuilletons de fiction, tandis que certains créneaux n'étaient pas appropriés, et donc pas assez porteurs.» Notre conférencier souligne la ligne directrice de cette grille 2007. «Nouveauté et créativité dans un contexte de piété et de convivialité» se veut être cette ligne de conduite qui se traduit par une diversification des genres (avec plus d'espaces pour l'humour, la fiction algérienne et le religieux). HHC, qui soulignera le manque de mesures d'évaluation de l'audience véritable permettant d'apprécier le niveau de suivi de la société algérienne, se félicitera tout de même en faisant remarquer que le gouvernement a pris récemment en considération la loi sur le sondage. «La question de l'évaluation est très importante. Or, le sondage se fait d'une façon qui relève du volontarisme, car il n'existe pas réellement dans notre pays...» Au programme de cette année, on notera le feuilleton arabe Imarat Yakoubian, du célèbre long métrage qui porte le même nom, la série documentaire El Ismal Fi El Andalous, le feuilleton historique Antar El Absi et les Sitcoms Mâa El Mheni Dima Mheni et Kharedj E'Taghtiya notamment qui vous accompagneront la journée, jusqu'au f'tour. Vous retrouverez après el adhan des concerts de musique andalouse et châabie ainsi que la caméra cachée Bla Zâaf - Khfif W'Dhrif. Au programme du théâtre aussi, avec les pièces Le fleuve détourné et Achouak E'Salem, de la musique avec les concerts de Kadhem Essaher, Khaled et Gaâda Diwan Bechar, des concerts enregistrés à Oran, à la première édition du festival du film arabe et Saber E'Ribai. Vous retrouverez en deuxième partie de soirée votre feuilleton historique Khaled Ibn Walid 2 de Ghassen Abdellah. Parmi les feuilletons phares de la grille de ce mois sacré, on peut distinguer Mawid Mâa El Kader (d'après un titre d'une chanson qui figure dans le nouvel album de Amel Wahby). Réalisé par Djaffar Gacem avec dans la distribution des rôles Malika Belbey, Sid-Ahmed Agoumi, Azzedine Boughedra. Ce feuilleton est du genre drame social avec 20 épisodes de 30 mn chacun. Intitulé Bla Zâaf, la caméra cachée de cette année est signée Fethi Harzallah, donnant comme vedettes Brahim Zerrouk et Sid-Ali Dziri. Hanane Wa Hanine est un feuilleton égyptien réalisé par Inès Bakr dans lequel vous pouvez retrouver le grand acteur Omar Sharif. S'agissant des chaînes Canal Algérie et A3, on remarquera le même programme, exception faite pour les feuilletons religieux Khaled Ibn Walid et Antar El Absi, les feuilletons arabes Hanane Wa Hanine et Imaret Yâaqoubiyane ainsi que les films de cinéma, et ce pour une question de droits de diffusion. Les programmes de Canal Algérie sont adaptés en fonction du public ciblé, excepté le créneau après el adhan qui sera identique pour les trois chaînes. Le Journal télévisé (JT) est programmé, quant à lui, à 18 heures au lieu de 19h, heure habituelle.