L'olivier est le symbole le plus authentique et le plus vulnérable du contour de l'humanité, il est l'arbre central, l'axe du monde, symbole de l'homme universel. L'arbre béni est associé à la lumière, il est l'arbre des bienheureux. Symbole de longévité, d'espérance, de victoire, de force, de fidélité et symbolise aussi l'éternelle félicité des élus. Dans cet ouvrage intitulé «L'arbre Béni... Cet olivier, ni d'Orient, ni d'occident,» de l'auteur, M.Mouloud Ouaret, qui relate la venue spéciale de Lévy pour nous apprendre le secret de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, découvrit avec stupeur l'arbre béni. Cet homme venu d'ailleurs, il disait qu'il était de la lignée d'Abraham et qu'il était un maillon indescriptible de la pensée philosophique de ce grand prophète. Il voulait mélanger nos pensées afin de réconcilier Ismaël et Isaac et de faire cesser leurs tourments dans l'au-delà. Noble idée d'un noble personnage. Mais durant son séjour, il rencontra cet olivier dans les montagnes kabyles. Cette région dont l'attachement est connu pour cet arbre béni depuis L'époque très ancienne, relève d'un royaume berbère appelé tritonien. Sa situation géographique est considérée comme un carrefour des civilisations. Elle représente en outre un trait d'union entre les pays méditerranéens et les Etats du Sahel, du sud du Sahara et d'Afrique. Une région où toutes les religions s'étaient donné rendez- vous. Il connut la religion ayant englobé toutes les autres religions. Une manière de protéger la religion musulmane et lui redonner la place qu'elle mérite, car la réalité est aujourd'hui extrêmement complexe, globale, et personne ne contrôle en fait la situation. Un événement imprévu, une évaluation erronée des rapports de force peuveut tout faire basculer. Le monde libre doit fixer des lignes rouges, définir une limite à ce qu'il peut ou ne peut pas accepter, et dans tous les cas ne pas donner une fausse image de lui-même, ni de la religion. L'appréciation de la diversité, capacité de vivre et de laisser vivre les autres, capacité d'avoir ses propres convictions tout en acceptant que les autres aient les leurs, capacité de jouir de ses droits et liberté sans enfreindre ceux d'autrui, la tolérance a toujours été considérée comme une vertu morale. Elle est aussi le fondement du civisme. Tel est le message de M.Mouloud Ouaret pour parvenir à la tolérance. Bien sûr, en suscitant des idées nouvelles, des débats et des prises de conscience. De plus, l'accent est mis sur une vertu individuelle qui apparaît de plus en plus comme une nécessité et une vitalité pour un dialogue des civilisations.