Avec Hino, Toyota passe au gros tonnage! Après vingt ans d'absence, le camion Hino réinvestit les routes d'Algérie. Toyota Algérie, qui prête désormais son enseigne au constructeur Hino, a le mérite de l'introduire enfin sur le sol algérien. Ce retour est annoncé à la faveur du 1er Salon de véhicules industriels qui a lieu présentement à la Safex (Société des foires et exportations) à Alger et coïncide avec le lancement de mégachantiers dans notre pays, notamment la réalisation d e l'autoroute Est-Ouest de plus de 1000km et où les Japonais se taillent la part du lion dans la construction de son tronçon est. De facture très moderne, ces véhicules poids-lourds se répartissent en deux séries, à savoir la série 500 et la série 700 sachant que Toyota compte particulièrement dans ses prévisions sur un bon écoulement de la première catégorie de ces engins nippons à vocation de chantier. Hino choisit donc Toyota pour commercialiser ses produits en raison, fait savoir M.Nouredine Hassaim, président-directeur général de Toyota Algérie, de son savoir-faire et de ses prestations de qualité. Une particularité à laquelle les clients de ce genre de véhicules sont fortement sensibles. Ne révélant pas encore leurs prévisions de ventes, les responsables de Toyota ajoutent néanmoins que le smig du SAV (service après-vente) est d'ores et déjà mis en place afin d'accompagner l'essaimage de ces poids-lourds sur le territoire. Ils évoquent à ce titre un atelier roulant déjà opérationnel et capable de couvrir une bonne partie du nord et de l'intérieur du pays. L'intention étant de «se déployer prioritairement vers le client». C'est dans cette optique d'ailleurs que le staff Toyota annonce l'ouverture bientôt d'un siège et d'un atelier propres à Hino dans l'Algérois, alors que le 16 novembre prochain une infrastructure sera ouverte à Hassi Messaoud en l'honneur de la nouvelle marque parrainée par Toyota. La politique déployée par la marque nipponne afin d'assurer le maximum de succès au camion Hino, se veut «phasée» et très progressive. Elle s'appuie, dans un premier temps, sur une quarantaine d'agents agréés en attendant que le «mouvement d'ensemble» prenne forme d'ici six à huit mois. Est également prévu un cycle de formation au Japon pour les techniciens, alors qu'en parallèle des stages sont prévus tous les deux mois pour une formation théorique et pratique en Algérie même. Pour la pièce de rechange, le patron de Toyota assure que c'est HME Hino Motors Europe qui se charge de la distribuer en Afrique, ce qui rassure sur la disponibilité de cette denrée précieuse pour les professionnels. La démarche de Toyota se veut donc sereine pour le moment mais finira par arrêter des objectifs commerciaux quantifiables dès l'année prochaine pour ce nouveau venu qu'est le Hino.