Le nouveau coach national a choisi un inconnu pour le seconder. Le bureau fédéral de la Fédération algérienne de football se réunit ce matin pour traiter de nombreux dossiers, notamment celui de l'équipe nationale. Il apparaît que Rabah Saâdane est annoncé comme entraîneur, mais la décision finale et officielle n'est toujours pas intervenue. Cela devrait n'être, désormais, qu'une simple formalité, puisque les discussions entre l'intéressé et le président de la FAF, Hamid Haddadj, sont maintenant achevées et que le second nommé ne s'est engagé qu'après accord, justement, du bureau fédéral. Aujourd'hui, le voile semble être partiellement levé sur ce que sera le futur staff technique de cette équipe nationale puisque Saâdane a fait connaître au président de la FAF le nom de celui qu'il souhaite avoir comme adjoint. Il s'agit de Youcef Zoheir, un technicien issu de l'ISTS, qui avait secondé le nouveau coach de l'équipe nationale lorsque celui-ci entraînait, la saison dernière, l'Entente de Sétif. Cette nomination devrait susciter les interrogations de bon nombre d'observateurs qui vont se demander si un «inconnu» est capable de travailler au niveau de l'équipe nationale. Pour notre part, nous resterons dans notre idée qu'il ne faut jamais juger quelqu'un sans l'avoir vu travailler. Saâdane a choisi lui-même ce jeune, qu'il a eu pour élève lorsqu'il enseignait à l'ISTS. Il sait ce qu'il fait et il convient de ne pas le brusquer pour une simple histoire d'adjoint. Seuls les résultats sur le terrain pourront dire si ce choix a été bon. En tout cas, tout ce que nous avons appris de Youcef Zoheir, c'est qu'il a travaillé dans les catégories de jeunes de l'OMR, et que par la suite, il est allé au Canada où il aurait exercé au sein de la DTN de ce pays. C'est cette longue absence qui est derrière le fait qu'il ne soit pas connu dans le milieu du football algérien. En ce qui concerne l'entraîneur des gardiens de but, tout porte à croire que ce sera Abdenour Kaoua alors que pour le poste de superviseur au niveau de notre émigration, le choix reste posé sur Abdelghani Djadaoui, Saâdane ayant été chargé par le président de la FAF de le contacter pour cela. Mais il n'est pas exclu que Haddadj en fasse de même, car il aurait une autre mission à lui confier sachant que l'intéressé a une grande expérience en tant que formateur dans le club du FC Sochaux au sein duquel il a sorti quelques joueurs qui se sont fait un nom par la suite. Pour ce qui est de l'équipe nationale des locaux, qualifiée d'équipe nationale B dont le challenge sera de se qualifier pour la CAN de la catégorie et qui se déroulera en 2009, c'est toujours la grande inconnue pour la désignation de son entraîneur en chef. On sait que Rabah Madjer a été pressenti pour ce poste, qu'il a été reçu par Hamid Haddadj puis par Hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des Sports, sans que sa situation ne s'éclaircisse. Il semblerait qu'on ne fasse plus de la nomination d'un entraîneur pour l'équipe nationale B, un cas d'urgence. Cela ne veut absolument pas dire que l'option Madjer soit écartée, mais on voudrait responsabiliser Saâdane au niveau de cette équipe. En d'autres termes, parallèlement à son activité au sein de l'équipe A, il s'occupera de la B. Selon ce que nous avons appris, le problème de salaire n'aurait pas du tout été abordé avec Madjer tant par le ministre que par le président de la FAF. L'ex-star du football algérien souhaiterait plutôt être confortée dans un domaine portant sur des échéances et sur la durée de son contrat. Il garde pour cela un très mauvais souvenir d'une histoire où il avait dû froisser, en direct à la télévision, un contrat qu'il avait signé avec le président de la FAF de l'époque, suite au refus au ministre de la Jeunesse et des Sports d'entériner ledit contrat. Tout comme il a toujours en travers de la gorge son dernier limogeage du poste d'entraîneur national par la FAF. En somme, Madjer voudrait des garanties sur un contrat de longue durée qu'on ne semble pas en mesure d'accepter pour le moment.