Le phénomène des glissements de terrain continue de mobiliser l'opinion. Malgré le dispositif mis en place par les instances concernées, la menace ne semble pas avoir été totalement écartée. Des études techniques ont démontré que 204 logements (des chalets) situés à Didouche-Mourad sont exposés à des risques énormes, dont les conséquences ne peuvent induire qu'une catastrophe, notamment en cette période où les conditions climatiques ne sont pas favorables. Le premier responsable de la wilaya avait, pourtant, lors de sa dernière sortie, proposé la délocalisation des habitants, avant que l'irréparable ne survienne. Néanmoins, cette «proposition» n'a pas été du goût des locataires qui demandent aux instances exécutives de procéder à la construction d'un mur de soutènement. A leur avis, ce ne sont pas quelques chalets uniquement qui y sont concernés. C'est dire à quel point ces mêmes habitants ignorent les conséquences d'un tel danger, pouvant mettre leur vie en péril. En 2000, et suite à des perturbations climatiques, le phénomène du glissement de terrain avait causé des dégâts considérables au niveau de ce même quartier. Trois chalets occupés par des familles sont tombés en ruine et il a fallu aux autorités locales une évacuation urgente des habitants. Heureusement que la catastrophe a été sans conséquences. Au cours de ces dernières années, il a fallu l'évacuation de cinq autres familles dont les logements constituaient une menace permanente. Il a été constaté, en outre, que le quartier des 204 logements a été construit sur un terrain agricole. Il est donc tout à fait évident que le glissement de terrain persiste, à l'instar, notamment, de la cité Al Amel où 710 logements sont exposés au même danger, ainsi que les quartiers des 90 et 104 logements au niveau de la même commune. A noter que cette région est essentiellement constituée de terres agricoles.