La Casbah d'Alger est sur une poudrière. Ses habitants menacent de descendre dans la rue. Et pour cause: la moitié du staff de l'actuel président d'APC de la Casbah, Amrou Zitli, s'oppose à sa nomination. Pourtant, ce dernier était tête de liste lors des dernières élections locales. Dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, les habitants de la vieille cité dénoncent les agissements de quatre membres de l'actuelle Assemblée populaire communale, issus du FLN. «Nous faisons confiance à M.Ztili, et c'est pour cette raison que nous avons voté pour lui. Nous refusons, de ce fait, à ce que les affaires de la Casbah soient gérées par des incompétents qui, de surcroît, ne travaillent que pour leurs intérêts personnels, au détriment de l'intérêt collectif» soulignent les délégués de la population de la Casbah qui se sont déplacés, hier, à notre rédaction. Ces derniers interpellent, à l'occasion, le secrétaire général du FLN, pour mettre le holà à la crise qui pointe, d'ores et déjà, à l'horizon. «Les opposants à la nomination de M.Zetli sont très mal vus parmi la population. Ce sont des opportunistes. Nous refusons à ce qu'ils imposent leur diktat» s'insurgent-ils. Par ailleurs, la population de la vieille cité menacent de descendre dans la rue si jamais la crise que vit l'APC de la Casbah n'est pas réglée. «Nous allons occuper la place des Martyrs» menacent-ils encore. Et quand la Casbah sort dans la rue...