Le président de la République effectuera aujourd'hui, une visite d'amitié en Tunisie à l'invitation du président Zine El-Abidine Ben Ali, a indiqué hier, un communiqué de la Présidence de la République. Cette visite sera «l'occasion de souligner le caractère privilégié des relations existant entre les deux pays frères dans différents domaines de coopération et de se concerter sur plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun», a ajouté la même source. Les deux dirigeants évoqueront «la coopération algéro-tunisienne et les perspectives de partenariat dans tous les domaines dans l'intérêt des deux peuples frères», poursuit le communiqué. «Cette visite intervient dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire des bombardements de Sakiet Sidi-Youssef où le sang des peuples algérien et tunisien s'est mêlé ce jour de l'année 1958», conclut la même source. Cette visite constitue une nouvelle opportunité pour marquer à nouveau du sceau de «l'excellence», les relations de coopération entre l'Algérie et la Tunisie dans tous les domaines. Les deux pays qui partagent des valeurs et une histoire commune et qui ont tissé des liens solides à tous les niveaux, ne cessent d'oeuvrer ensemble pour hisser leurs relations économiques et commerciales à un niveau supérieur. La densité des relations bilatérales dans tous les domaines devrait plaider en faveur d'une intégration conséquente des économies des deux pays. Cependant, de l'avis des officiels des deux pays, les échanges commerciaux ne reflètent pas la qualité exceptionnelle de ces relations. Mais depuis ces deux dernières années, les échanges connaissent une réelle tendance à la hausse. Alors que ces échanges frôlaient tout juste les 300 millions de dollars, en 2005, ont dépassé les 450 millions de dollars en 2006, pour grimper à 700 millions de dollars l'année suivante. Pour densifier leurs liens, les deux pays réunissent une fois par an, alternativement à Alger et Tunis, la grande commission mixte de coopération. Enfin, différents départements ministériels des deux pays sont liés par des instruments techniques et juridiques dont la finalité est d'insuffler davantage de dynamisme à la coopération sectorielle. Il s'agit notamment des secteurs: la défense, la construction et le bâtiment, l'agriculture, l'industrie, l'énergie, la justice, la formation professionnelle, la santé, les douanes, le tourisme...