En concédant le nul, le doyen voit ses chances de survie s'amenuiser. Ainsi, la série noire continue pour les Mouloudéens qui n'ont rien fait pour assurer le minimum soit une victoire après plusieurs défaites. Benchikha, qui a une grosse part de responsabilité dans ces résultats catastrophiques, n'a pas encore compris que ce n'est point la renommée de ses quelques joueurs qui peut faire la différence. De l'avis des puristes présents au stade du 5-Juillet, les absents à cette rencontre, à savoir Rachid Nabil, Ouaguenouni, Boutine et Belkheir pouvaient apporter un sang nouveau à la formation des Vert et Rouge. Et pourtant, la JSMB qui ne s'est, certes, pas déplacée en victime expiatoire n'avait, ce jour-là, rien d'un foudre de guerre en l'absence de plusieurs de ses titulaires. C'est incontestablement le MCA qui a été le plus mauvais en ne réussissant absolument rien malgré la présence d'un Bouacida des grands jours, de Kechout en pleine forme et à un degré moindre de Ouahid au poste inhabituel de libéro. Le reste du groupe était à côté de la plaque à l'image de Faisca et Messas dont le rendement est plus que médiocre depuis déjà belle lurette. Un choix de joueurs quelque peu basé sur tout sauf sur l' essentiel quand il s'agit d'un schéma tactique en fonction de l'adversaire et la condition physique affichée chez certains joueurs, qui n'ont plus la tête à la compétition. En fait, Benchikha qui continue à composer avec le même groupe n'a pas d'autre alternative que de voir le même scénario, comme quoi, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Sur le plan technique, la rencontre est à mettre vite aux oubliettes tant elle a été sans attrait, en dehors des deux occasions de scorer par l'une et l'autre formation dans les dernières minutes. Les coéquipiers de Djilani ont su, grâce à leur bonne volonté, contrecarrer les Mouloudéens dont les jours sont comptés en division 1, à moins d'un dernier sursaut d'orgueil voire un électrochoc car il faut le dire, rien n'est encore joué aussi bien pour la descente aux enfers que pour le titre.