Finies les mises en garde et les craintes exprimées sur le retard et le respect des normes. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a affirmé que l'ouverture du tronçon autoroutier Oued Djer (Blida), El-Hoceïnia (Aïn Defla) est une question de jours. Effectuant hier, une visite de travail et d'inspection dans les wilayas de Blida et Aïn Defla, le ministre des Travaux publics s'est montré très satisfait du tronçon autoroutier Oued Djer-Hoceïnia. C'est la énième fois que M.Ghoul se déplace pour suivre de près l'état d'avancement des travaux qui touchent à leur fin. Toutefois et contrairement aux visites passées, le ton est, cette fois-ci, à la satisfaction. Finies les mises en garde et les craintes exprimées sur le retard et le respect des normes. Le ministre qui était accompagné des autorités locales, a clairement affiché sa satisfaction quant à la conduite des travaux en saluant les responsables des deux sociétés réalisatrices, l'algérienne Engoa et l'italienne CMC, en charge du projet sur ce tronçon qui s'étend sur une longueur de plus de 30 kilomètres, pour leurs efforts. Il a annoncé à l'issue de sa visite que «ce tronçon sera bientôt livré». Il a mis à profit sa tournée pour insister sur l'importance des travaux de finition afin de préserver l'environnement et l'état de l'autoroute, notamment pour ce qui est du reboisement sur les abords. Le projet de construction de ce tronçon est considéré comme l'une des étapes les plus cruciales et les plus importantes de l'autoroute Est-Ouest. Situé sur une zone tampon, qui traverse l'oued avec des hauteurs importantes, le tronçon compte, en effet, une quinzaine d'ouvrages d'art de grande envergure qui ont complètement transformé le paysage. Une partie longue de 4 km avait été déjà ouverte à la circulation permettant d'éliminer le goulot d'étranglement pour les usagers dans les gorges de l'oued Djer. M.Ghoul a poursuivi sa visite dans la wilaya de Aïn Defla pour inspecter la partie de l'autoroute qui traverse cette wilaya charnière. A signaler que malgré les garanties données, les propriétaires des terres de passage concernées continuent à exprimer leur crainte quant au traitement de leurs dossiers d'indemnisation des parcelles de terre expropriées. «Chaque fois que le ministre vient ici, nous saisissons l'occasion pour lui rappeler notre situation», nous ont dit des expropriés qui attendent un règlement.