Un déficit dans l'encadrement pédagogique est signalé dans les facultés des lettres et sciences humaines, du droit et des sciences politiques et des sciences économiques et de gestion de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, selon le vice-recteur chargé de la planification au niveau de cette institution. Selon ce responsable, ces 3 facultés totalisant un effectif de 16.676 étudiants disposent d'une moyenne «d'un enseignant pour 63 étudiants», ce qui les place ainsi «très loin derrière la moyenne générale enregistrée au niveau des 5 autres facultés de l'université de Tizi-Ouzou, où la prévalence est d'un enseignant pour chaque 30 étudiants», est-il précisé. La norme universelle admise en la matière est de l'ordre de «1 encadreur pour chaque 15 étudiants», est-il indiqué de même source. Dans la perspective de la réduction de ce déficit pédagogique, la même source a fait part de l'inscription, cette année, de 345 étudiants en magister et doctorat à la seule faculté des lettres et sciences humaines, et ce sur un effectif global de 2329 post-gradués inscrits au niveau de l'ensemble des 8 facultés de cette université, a-t-il souligné. L'université de Tizi Ouzou dispose actuellement de 2746 enseignants permanents et vacataires, dont 13% seulement de maîtres conférenciers, selon la même source, qui signale à ce titre «l'initiative prise par cette institution de s'associer à d'autres universités nationales et étrangères en vue de la création de 3 écoles doctorales en langue française, statistiques et socio-anthropologie», a-t-il indiqué. Concernant la ventilation de la population estudiantine sur les différentes filières, il a été relevé qu'une moyenne de 59% des étudiants de l'université de Tizi Ouzou est inscrite au niveau des facultés des lettres et sciences humaines, droit et sciences politiques et économie et gestion.