Le Front des forces socialistes (FFS) tient, hier et aujourd'hui, la session ordinaire de son conseil national. Lors de ce rendez-vous, les militants et les responsables du parti abordent les questions liées à la conjoncture politique ainsi que celles liées à la situation sociale. D'ailleurs, cette session est destinée à préparer la rentrée sociale prochaine. Pour le FFS, la prochaine rentrée s'annonce déjà très importante. Les responsables de cette formation ne cachent pas leur appréhension quant aux risques que peut engendrer la conjoncture actuelle du pays. Le FFS appelle à mettre, en urgence, les mécanismes nécessaires avant que la situation ne se dégrade. Dans son allocution d'ouverture, Karim Tabbou, premier secrétaire du parti, réitère que cette session est décisive «pour la préparation de la rentrée de septembre 2008», qu'il qualifie de «porteuse d'échéances et d'événements importants». M.Tabbou ajoute que «le parti ne doit pas être acculé à gérer dans l'improvisation et l'urgence. Nous avons besoin de lucidité et d'anticipation. Nous devons définir des axes d'actions et de mobilisation dès maintenant. Nous nous devons d'apparaître comme une force de proposition crédible devant l'opinion et nos partenaires politiques et sociaux.» Comme la journée d'hier a été consacrée aux questions purement politiques, plusieurs communications ont été données par un bon nombre de conférenciers engagés dans le champ politique. S'agissant de la journée d'aujourd'hui, elle est réservée aux questions organiques. La synthèse des débats et des réflexions de cette rencontre sera donnée à l'occasion de la conférence de presse qu'animera M.Tabbou à l'issue de ce conseil.