Le nouvel entraîneur du champion d'Algérie estime que lorsqu'on est engagé dans une compétition, il faut se battre pour la remporter. Rencontré à l'issue d'une séance d'entraînement au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, Alexandru Moldovan, le nouvel entraîneur de la JSK, a bien voulu répondre à nos questions. L'Expression: Vous adaptez-vous à la ville de Tizi Ouzou? A. Moldovan: Je me sens vraiment très bien ici. C'est une belle région, les gens sont très sympathiques et communicatifs. Il y a juste la chaleur que je supporte difficilement, sinon pour le reste, tout va très bien. Connaissiez-vous la JSK avant de venir ici? Oui, je savais que la JSK est un grand club qui a fait ses preuves dans des compétitions internationales. Je connais parfaitement le football nord-africain car j'ai déjà travaillé au Maroc, en Tunisie et en Egypte. J'avais, forcément, entendu parler de ses grandes victoires. C'est une équipe à laquelle on accorde le plus grand intérêt en Afrique. Vous débutez le travail avec la JSK directement avec une grande compétition, vendredi prochain. C'est vrai. J'aurais aimé commencer par le Championnat national, mais que voulez-vous, il faut faire avec toutes les situations. J'ai connu pire. L'idéal aurait été que cette compétition survienne après que le championnat ait été entamé, cela nous aurait au moins servi à mieux préparer l'équipe. Mais je ne me plains pas. L'équipe est rodée à ce genre de compétition et nous pouvons réaliser un très bon résultat. Le club ne compte pas se donner à fond dans la Coupe de la CAF et l'effectif n'est pas au complet. Qu'en pensez-vous? Avec les 17 joueurs présents et les nouvelles recrues, nous pouvons relever tous les défis. J'ai, aussi, un très bon adjoint qui connaît très bien le club qui est le sien. Nous avons les moyens de vaincre les adversaires les plus coriaces. Beaucoup de nos joueurs ont l'expérience des compétitions africaines. En tous cas, même si l'effectif n'est pas encore au grand complet, nous jouerons pour gagner et aller le plus loin dans toutes les compétitions. Nous sommes des professionnels. Un match est fait pour être gagné sinon pourquoi jouer? L'équipe pourra relever le défi. L'équipe dispute la Coupe de la CAF en plein stage d'intersaison. Il y aussi le championnat qui démarre début août, n'est-ce pas difficile? Un professionnel est quelqu'un qui respecte un calendrier. Les échéances qui nous attendent ne sont pas plus dures que les autres. Il ne faut pas se lamenter, il faut travailler. Nous avons des stages bloqués ici, un autre au Maroc. Nous pensons être prêts à notre retour. Vous êtes connu pour être un homme qui ne badine pas avec la discipline? Toutes les victoires sont le fruit d'un long et dur labeur. Ma philosophie est le travail, rien que le travail pour atteindre les objectifs assignés. Nous avons beaucoup de compétitions en vue. Il nous faut, alors, être à la hauteur. Les joueurs doivent être préparés à toutes les situations même difficiles. Et, pour cela, il n'y a rien de mieux que le travail. Lors du point de presse que vous avez tenu, vous avez insisté sur la nécessaire collaboration avec la presse? La collaboration de la presse est indispensable pour un club professionnel de la trempe de la JSK. Il faut travailler en toute harmonie avec les gens des médias et changer les mentalités car la presse participe activement à la construction et au bien-être du club. Il ne faut pas créer un fossé avec les journalistes. La presse est un partenaire et non un adversaire. Tous les clubs doivent être dotés d'une cellule de communication pour faciliter le travail aux journalistes et pour éviter les amalgames et autres spéculations. Que pensez-vous du niveau du football algérien? Le football algérien est bon. Il est du même niveau que celui des pays voisins. Les clubs algériens font des prestations de même valeur que les équipes africaines. L'absence de l'équipe nationale dans les compétitions internationales n'est pas une fatalité, il suffit d'un travail plus consistant. Un dernier mot M.Moldovan. Je remercie les dirigeants du club pour la confiance qu'ils mettent en moi.