Le président de la JSK affirme que l'entraîneur Ifticène a carte blanche. C'est ce mardi que le président de la JSK, Moh Chérif Hannachi, a repris son travail après un séjour en France. Lors de la séance d'entraînement des Canaris au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, le responsable du club de la Kabylie a tenu, ce jour-là, à s'exprimer sur l'actualité de la JSK. D'emblée, il dira qu'il reprend les choses en main «puisque personne ne veut ma place, je suis là pour reprendre les choses en main». Pour l'homme fort de la JSK, c'est très difficile de diriger un club comme le sien du fait de son statut et de sa notoriété. Après un séjour de repos en France, Hannachi se dit consterné par la tournure qu'a pris le conflit entre l'entraîneur partant Moldovan et le gardien Faouzi Chouchi. Pour lui, c'est Alexandru Moldovan qui a provoqué cet incident pour trouver un prétexte pour quitter le club. «Ce n'est pas moi qui l'ai chassé. Il a dû avoir peur de la situation sécuritaire après l'attentat de Tizi-Ouzou», a-t-il dit. Il enfoncera le clou en affirmant qu'il avait averti les responsables du club ainsi que Mahieddine Khalef que Moldovan n'était pas un entraîneur qu'il fallait pour la JSK: «Il a démontré son incapacité à prendre en main un club pareil à l'occasion du match perdu 6 à 0 face à Khouribga lors du stage d'intersaison au Maroc.» S'agissant du démarrage de la JSK en championnat, le président Hannachi s'est montré confiant, car selon lui la JSK est un grand club qui a démontré ses capacités. «Le championnat n'en est qu'à son début. Il est impossible de juger une équipe après deux matchs», dira-t-il. Abordant le problème de l'entraîneur, il fera savoir que «j'ai donné carte blanche à Younès Ifticène. Il est maître à bord». Pour prouver le bien-fondé de ses dires, il précisera qu'en cas de litige entre lfticène et les joueurs, ce sera toujours l'entraîneur qui aura raison. Concernant son litige avec les instances nationales sportives, Hannachi ne semblait pas décolérer jusqu'à avant-hier. Au sujet du championnat remporté avec dix points d'avance, il assurera n'avoir encore reçu ni de trophée ni d'argent pour ce titre. «Nous devons être le seul pays au monde où un club dispute une Coupe de la CAF pour perdre de l'argent», dira-t-il à propos d'une compétition qui s'inscrit, désormais, parmi les objectifs de la JSK. Toutefois, le club a réussi à arracher une somme de cinq millions de dinars de la FAF pour continuer à disputer cette Coupe de la CAF. Questionné sur la date fixée pour l'assemblée générale qui devrait confirmer sa place de président, il répondra qu'il faut d'abord que les comptes soient réglés, Lors de son passage au stade du 1er-Novembre, le président Hannachi semblait très optimiste pour la Coupe de la Confédération africaine. Abordant la défaite face au club soudanais d'El Merrikh, il dira qu'elle était prévisible car Moldovan avait semé le doute parmi les joueurs. «Le moral des joueurs n'était pas bien. Ils n'ont pas pu jouer avec toutes leurs aptitudes.» Concernant la rencontre face au club tunisien de l'Etoile du Sahel qui se déroulera le 29 de ce mois au stade du 1er-Novembre, il dira que «les joueurs sont prêts pour poursuivre l'aventure car le match contre le club tunisien, même s'il sera difficile, ne sera qu'une étape vers la finale. Nous inscrivons cette Coupe dans nos objectifs comme d'ailleurs le championnat, la Ligue des champions africaine et la Coupe de l'Afrique du Nord». Pour le président de la JSK, le club saura démontrer sa capacité à demeurer le club algérien le plus fort et qu'on devra le respecter.