24 agences de tourisme et de voyage participeront à l'organisation de cette saison. Le coût du Hadj, pour cette saison, est défini. Il est estimé à 280.000DA. L'annonce a été faite, hier, par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah. «L'Etat contribuera à ce coût à raison de 10.000 DA, montant représentant les frais de restauration ainsi que du fonctionnement de l'Office national du Hadj et de la Omra (Onho)», a indiqué le ministre, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse animée en marge du 16e Colloque national des mourchidates. Selon le ministre, cette augmentation est imputée à la hausse du coût d'hébergement à Médine (23.000 DA) et à La Mecque (102.000 DA) et aux tarifs élevés du billet d'avion qui a atteint pour cette année, les 93.000 DA. Ainsi, explique M.Ghlamallah, le hadji payera une somme de 190.000 DA, contribution de l'Etat incluse, ajoutée aux tarifs du billet d'avion. Il convient de rappeler que le gouvernement a pris des mesures en vue de réduire de 50% l'augmentation du coût qui est estimée à 70.000 DA, pour le Hadj 2008. Pour le Hadj 2008, 24 agences de tourisme et de voyage participeront à l'organisation de cette saison, selon l'Onho. L'opération d'étude et d'évaluation des dossiers des agences de tourisme et de voyage ayant émis le voeu de participer à l'organisation de la saison du Hadj 2008, a donné lieu à la désignation de 16 agences dans le cadre du passeport spécial à raison de 250 hadjis par agence ainsi que 8 autres agences pour le passeport international à raison de 500 hadjis par agence. Ainsi, 22.000 pèlerins relèveront de l'Onho, en plus de ceux qui seront pris en charge par les agences de tourisme au nombre de 14.000 et 2000 par Touring Club Algérie. Par ailleurs, le ministre a déclaré que la signature du contrat avec le groupe allemand Krebs Und Kiefer qui a remporté le concours d'architecture national et international relatif à la réalisation du projet de la Grande Mosquée d'Alger, aura lieu demain. «Nous sommes en concertation avec ce groupe pour d'éventuelles modifications avec nos architectes», a précisé Ghlamallah. Concernant le mufti de la République, le projet sera, dit-il, probablement soumis durant le mois sacré du Ramadhan au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Le Président est prêt à donner son accord pour ce projet», a-t-il attesté. Réagissant encore une fois aux déclarations de ceux qui contestent la loi de février 2006, réglementant le culte religieux en Algérie, le premier responsable du secteur a été clair: «L'Algérie a sa loi et celui qui veut y vivre doit la respecter». Revenant à la rencontre sur les mourchidates, le ministre a indiqué que leur nombre dépasse aujourd'hui les 200. De plus, annonce-t-il, un concours aura lieu en septembre prochain pour le recrutement de 30 autres mourchidates universitaires, licenciées en sciences islamiques. Un autre concours sera lancé, début août prochain, pour le recrutement fin septembre, d'enseignantes du Coran. Cette rencontre a vu également la présence de Nouara Saâdia Djaffar, ministre déléguée auprès du ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, chargée de la Famille et de la Condition féminine.