Son Excellence l'ambassadeur de France en Algérie a rendu hier, une visite de courtoisie au quotidien L'Expression où il a été chaleureusement accueilli par le doyen de la presse nationale et directeur de publication, M.Ahmed Fattani. M.Xavier Driencourt était accompagné de Bertrand Sirven, conseiller de presse à l'ambassade et de Mme Bernadette Abou Bouchra, conseiller-adjoint chargée de la presse. La rencontre avec l'équipe rédactionnelle a été très conviviale. C'est la première visite que l'ambassadeur français rend à un journal francophone indépendant. Les questions économiques, les relations politiques, les échanges culturels et la formation des journalistes ont été les principaux sujets évoqués lors de cette brève rencontre. Alerte et vif, M. Xavier Driencourt s'est montré surpris par le degré de connaissance des Algériens des rouages de la politique interne française. Sur le plan économique, «l'intervention des entreprises ne se limite pas à prendre des marchés, c'est le long terme que visent nos entreprises», a affirmé le conseiller de presse à l'ambassade, Bertrand Sirven, qui en veut pour preuve «les Journées technologiques françaises» qui se dérouleront les 29, 30 novembre et 1er décembre prochains pour la première fois en Afrique. Pour l'épisode du constructeur Renault qui a choisi de construire une usine de montage de véhicules au Maroc, le diplomate français a rappelé que «Renault est une entreprise privée, libre de ses initiatives et du choix de ses projets et que l'Etat français n'a rien à voir dans ce dossier». Par ailleurs, M.Xavier Driencourt a supposé que les avantages offerts par le Maroc seraient plus intéressants pour l'entreprise française. Cela étant, l'invité de L'Expression a réitéré sa disponibilité à faire connaître les opportunités d'affaires qui existent en Algérie. «C'est notre travail comme le travail des journalistes est d'informer», a-t-il affirmé. La question des médias justement a été longuement abordée et l'ambassadeur de France s'est dit prêt à approfondir le dossier avec les professionnels des médias, pour peu que les besoins soient exprimés de manière claire et précise, «car, a-t-il ajouté, il y va de l'intérêt des deux parties».