C'est devenu l'occupation principale de nombreux utilisateurs de téléphones mobiles. A en croire les chiffres communiqués par les opérateurs, les utilisateurs de téléphones mobiles «ne font plus la fête», trop occupés en effet à rédiger des SMS du Nouvel An, entre minuit et une heure du matin. C'est devenu l'occupation principale de nombreux utilisateurs de téléphones mobiles à cette heure «magique». Les opérateurs se frottent les mains. C'est plus que l'an dernier et probablement moins que l'an prochain, affirment-ils. Un vrai jackpot! s'exclament-ils. A quelques dinars par message, faites le calcul....C'est moins cher qu'un timbre, mais cependant plus cher que le mail qui est gratuit! Le «Short message sent» (ou SMS) de voeux pour les fêtes est vraiment entré dans les moeurs. Ainsi, quelque 20 millions de messages ont été envoyés à l'occasion de l'Aïd El Fitr et environ 25 millions autres pour l'Aïd El Adha, a indiqué à L'Expression, un responsable de l'opérateur Nedjma. Parmi les férus du téléphone mobile, il y a les paresseux qui envoient un laconique «bonne année» (non signé, évidemment) à l'ensemble de leur liste de contacts. Du coup, les destinataires se retrouvent chaque année avec nombre de messages de «bonne année» dont on n'arrive pas à identifier l'expéditeur. Il y a ceux qui sont laborieux et qui personnalisent leur message, y joignent une photo et passent de longs moments à son élaboration. C'est le SMS qui prime le e-mail et encore plus la traditionnelle carte de voeux. En Algérie, par exemple, un opérateur offre 20 SMS à 40 dinars en illimité, ce qui revient à dire que le prix du SMS reviendrait à environ 2 dinars l'unité. Cela permet aux millions d'abonnés d'envoyer leurs voeux de bonne année à volonté. D'aucuns estiment que le fossoyeur de la carte de voeux classique est la Poste elle-même. Elle n'est pas capable, disent-ils, de s'affranchir d'un tarif exceptionnel pour honorer la nouvelle année et entraîne ainsi la mort du service public! L'élégance (relationnelle) ça se mérite, soulignent les intransigeants de la communication épistolaire. Hélas, le courrier postal trié annuellement au principal centre de tri de Birtouta (wilaya d'Alger) ne dépasse guère 300 millions de plis, soit l'équivalent du volume trié en un week-end ailleurs en Europe. C'est dire toutefois que la correspondance postale n'est pas le fort des Algériens. Une culture! La concurrence est hélas rude et les temps modernes font le reste. Ainsi, qu'elles soient classiques, musicales ou avec vidéo, les e-cards sont de plus en plus «sympathiques.» Un large choix est proposé pour satisfaire n'importe quelle exigence en usant de plus de créativité pour que le destinataire s'en souvienne.