La réception et le raccordement aux réseaux de télécommunications par fibre optique seront désormais pris en compte. Les études techniques devront prévoir les systèmes de réception par satellite dans la construction d'immeubles d'habitation. Elles devront désormais tenir compte des procédés modernes de réception des programmes de télévision et de raccordement aux réseaux de télécommunications par fibre optique, a rappelé, jeudi, à Mila le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa. Le ministre s'est élevé contre «la prolifération anarchique d'antennes paraboliques sur les façades et les terrasses des immeubles» qui enlaidissent nos villes. Il a suggéré «la mise en place de gaines techniques collectives donnant accès aux bouquets de télévision désirés.» Présidant à la Maison de la culture de la ville une cérémonie de remise des clefs à 180 bénéficiaires de logements sociaux participatifs (LSP) implantés dans 12 communes de la wilaya, le ministre a rappelé l'instruction ministérielle entrée en application en août dernier. D'ailleurs, la commercialisation d'un nouveau système baptisé «Telavision», avait été annoncée. Il permet d'offrir trois services aux clients d'Algérie Télécom, à savoir la téléphonie sur Internet protocole (IP), l'accès à Internet et la télévision (IP/TV). C'est ce qu'avait annoncé le chargé de mission auprès du président-directeur général d'Algérie Télécom, Chérif Yaïci, lors de l'inauguration du 1er Salon international de la technologie numérique. Chérif Yaïci avait indiqué que «l'objectif de ce nouveau service est d'améliorer l'esthétique dans les villes et éliminer la parabole». A propos d'esthétique dans nos cités, il y a lieu de s'interroger pourquoi les concepteurs ne prévoient pas d'autres commodités dans la construction des nouveaux immeubles en prévoyant par exemple des garages souterrains, des espaces pour l'abattage de moutons lors de l'Aïd El Adha ou encore abriter les fêtes familiales...Ce sont là des tâches faciles et peu coûteuses à réaliser. Elles ne feront qu'apporter «un plus» certain à nos cités qui continuent à ressembler à des «ghettos-dortoirs», connues du reste par le nombre des logements qu'elles abritent plutôt que par des noms comme ceux que portaient jadis les cités d'Alger, et d'ailleurs, comme la «Cité des Jasmins», «Cité des Allobroges», «Cité des Lauriers»...C'est quand même plus joli comme appellation que la «Cité des 40...ou des 800 logements» Toutes ces mesures contribueraient sans nul doute à créer, autour de nos cités, un cadre de vie convivial à souhait qui pourrait faire oublier au citoyen y demeurant les tracas de la ville et des transports. Poursuivant sa visite de travail dans la wilaya de Mila, Noureddine Moussa s'est également rendu sur le chantier d'aménagement du site de Aïn Sebbah-Sid Ali El Aoued. Au niveau de la cité Boutout, il a inauguré 100 locaux à usage professionnel et artisanal, construits au profit des jeunes sans emploi dans le cadre de l'opération «100 locaux pour chaque commune». Il a, par ailleurs, posé la première pierre de deux ensembles de 60 et 90 LSP qui seront réalisés, à la cité «Bouguellala». Dans le vieux Mila, qui a été récemment classé «espace protégé», Noureddine Moussa s'est enquis de la construction de 460 logements sociaux qui ont atteint un taux d'avancement de 95%, avant de visiter le nouveau centre universitaire de 2000 places pédagogiques et équipé de 1000 lits. Au programme du ministre, étaient également inscrits l'inspection et le lancement de plusieurs autres projets d'habitat situés dans les localités de Oued Ena'dja, Béni Guecha, Ferdjioua, Bouhatem et Chelghoum Laïd.