Sur la base d'accusations qualifiées de graves, formulées par des syndicalistes, à propos de la gestion des oeuvres sociales, les services de sécurité ont déclenché une enquête. Celle-ci devra permettre d'éplucher tous les documents remontant à 1996 pour faire la lumière sur cette affaire. Le président de l'APC de Constantine suit l'affaire de près d'autant que la commission chargée de la gestion des oeuvres sociales n'a pas été renouvelée depuis au moins une douzaine d'années, conformément au décret 303/82 relatif au financement des oeuvres sociales stipulant que la commission chargée de la gestion doit être renouvelée tous les trois ans. Ce qui n'a pas été le cas au niveau de la wilaya de Constantine. C'est ce qui est souligné dans les plaintes émises par les syndicalistes qui n'ont jamais cessé d'entreprendre des démarches pour que le problème en question fasse l'objet d'une enquête, d'autant que la commission n'avait aucune légitimité sur le plan juridique et de ce fait n'avait aucun droit d'intervenir d'une façon ou d'une autre dans la gestion des oeuvres sociales. C'est sur cette base que l'on a réclamé une enquête devant permettre de déterminer éventuellement la mauvaise gestion dont sont accusés les membres de la dite commission. L'on apprend également qu'aucun bilan financier n'a été établi. Ce qui compliquera davantage la tâche des enquêteurs. L'on croit savoir aussi que pas moins de 11 milliards de centimes ont été dépensés sans laisser de trace.