«La création des conseils scientifiques au niveau de tous les ministères est une priorité», souligne le candidat sismologue. «C'est l'étude scientifique qui décidera», a affirmé le candidat à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, Loth Bounatiro. Intervenant lors d'une conférence, Loth Bounatiro a souligné que son programme électoral se base sur trois grands axes: la science, le travail et la sécurité, comme il est mentionné dans son slogan de campagne. Par ailleurs, M.Bounatiro compte numériser le pays. Se faisant, il a estimé nécessaire l'introduction des «réformes d'urgence» dans plusieurs secteurs ministériels, à commencer par la création d'un conseil scientifique propre à chaque ministère, la concrétisation du concept du e-gouvernement et e-administration pour aboutir à la société de l'information et la rationalisation de la décision politique. Par ailleurs, M.Bounatiro a précisé, lors de la même conférence, que son programme électoral repose essentiellement sur «la consécration du concept du savoir à tous les niveaux», pour aboutir à une décision politique sage et relancer l'économie nationale en faisant appel à des méthodes scientifiques et en associant, notamment les compétences locales. Plus explicite, la primauté du scientifique sur le politique. Au plan politique, Loth Bounatiro compte enrichir la politique de Réconciliation nationale initiée par le président Bouteflika. En effet, tout en estimant primordial le parachèvement des politiques de concorde civile et de la réconciliation, Loth Bounatiro compte passer à la troisième étape, à savoir l'amnistie générale. Mettant l'action sur le volet social, Loth Bounatiro annonce «la revalorisation de l'indemnité de la femme au foyer à hauteur de 3000 DA, la mise en place d'une loi portant lutte contre la violence familiale et l'octroi d'une pension de chômage allant de 5000 à 7000 DA.». Au plan extérieur, le candidat à la candidature a souligné qu'il «oeuvrera pour l'approfondissement des relations extérieures de l'Algérie sur la base du respect mutuel et des intérêts communs.». Concernant ses chances dans cette élection, M.Bounatiro a indiqué que «le dernier mot revient au peuple algérien souverain.» Sur un autre registre, l'intervenant a précisé que «la campagne électorale sera déterminante quant à l'issue du résultat du prochain rendez-vous électoral.». Il reste à savoir si son dossier sera validé par le Conseil constitutionnel.