Le candidat Loth Bounatiro compte peser sur l'avenir de pays. «Le jour du scrutin sera un séisme politique, l'Algérie va connaître un changement important.», c'est ce qu'a déclaré, avant-hier le candidat à la candidature présidentielle, Loth Bounatiro, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne2. Se voulant plus explicite, l'orateur a souligné que «cette élection sera une occasion pour l'émergence d'une nouvelle classe politique en Algérie». Et de souligner que «la campagne électorale sera unique en son genre, voire importante, car elle sera basée sur la confrontation de programmes et non sur des critiques personnelles». Quant aux motivations l'ayant poussé à participer à cette échéance, le candidat affirme que son programme est très riche en matière d'idées. «C'est pour cela que nous voulons participer à cette course», a-il- précisé. S'agissant de la collecte des signatures, M.Bounatiro a affirmé que son staff a «collecté quelque 55.000 signatures». Dans ce cadre l'orateur a précisé que «grâce aux nouvelles instructions de l'Administration dans l'objectif de faciliter les procédures administratives et ce afin d'arriver à collecter les 75.000 signatures exigées, nous avons pu collecter les 55.000 signatures». La tâche de la collecte des signatures est, selon l'orateur devenue souple et dépassée. «C'est grâce à l'union entre les candidats indépendants que nous avons pu arracher cet acquis», a-t-il ajouté. Devant la difficulté des candidats indépendants à collecter les signatures, Loth Bounatiro a préconisé une candidature commune. Interrogé sur sa ligne politique, Bounatiro privilégiera le conservatisme et la modernité. Quant à son programme, Bounatiro a déclaré qu'il est basé sur trois points, à savoir la valorisation de la science à tous les niveaux, la décision politique sur des bases scientifiques, la confiance entre gouverneur et gouvernés à instaurer. A propos de la crise socio-économique, Bounatiro s'est contenté de dire «nous trouverons des solutions pour résoudre le chômage en Algérie», même si Bounatiro reconnaît que «le peuple a perdu l'espoir». Par ailleurs, Bounatiro a révélé que s'il réalise un bon score lors de la présidentielle il «créera un parti politique». L'invité de la radio a, en outre préconisé une «amnistie générale» pour en finir définitivement avec la crise. Quant aux observateurs étrangers, le candidat à la candidature ne voit pas l'utilité de leur présence.