Ce nouvel équipement est doté d'une technologie avancée Un scanner mobile pour le port d'Alger a été acquis par les Douanes, selon Farouk Bahamid, le directeur des infrastructures et des équipements de cette institution, qui s'est exprimé à l'APS. Le scanner a été réceptionné depuis quelques semaines pour un montant avoisinant 1,5 million d'euros. Il s'agit, selon la même source, d'un camion qui peut être installé en 15's et qui a été mis à la disposition de la direction de lutte contre la fraude dans un quai du port d'Alger en vue de contrôler les conteneurs lors de leur débarquement au port. Cet emplacement a été décidé pour assurer une plus grande rapidité dans le traitement des conteneurs et une meilleure efficacité dans leur contrôle, selon Farouk Bahamid. Ce nouvel équipement est doté d'une technologie avancée, a-t-il ajouté, en précisant qu'il a été monté en Chine par un laboratoire de l'Université de Pékin en utilisant des composants fabriqués par des leaders mondiaux dans l'électronique, l'informatique et la mécanique. M.Bahamid a souligné qu'un deuxième scanner mobile doit être acquis dans 3 à 4 mois alors que les contrats d'achat de 5 autres appareils sont en cours de finalisation pour le même montant (environ 1,5 million d'euros). Le même responsable a aussi évoqué le programme de réparation de 14 scanners de contrôle de véhicules et de conteneurs placés aux ports d'Alger, Oran, Skikda, Béjaïa et Annaba, et au poste frontalier algéro-tunisien de Bouchebka dans la wilaya de Tébessa. Concernant ce volet relatif à la réparation des scanners, le même responsable a affirmé que 10 d'entre eux ont été déjà rénovés et remis en service. Six d'entre eux sont situés aux ports d'Alger et d'Oran (3 chacun), deux dans chacun des ports de Béjaïa et de Skikda. Ceux du port d'Annaba et du poste frontalier de Bouchebka à Tébessa devraient être réparés d'ici à 20 jours. Par contre, un appareil similaire au port d'Oran doit subir des travaux de réfection pour être transféré à Mostaganem. Toutes ces réparations ont été assurées par une équipe algérienne relevant des Douanes et composée de deux ingénieurs et trois techniciens, ce qui explique, selon M.Bahamid, la durée relativement longue des travaux. Leur coût est estimé à 10 millions de DA l'unité et n'inclut pas la main-d'oeuvre. Ceci a permis des économies allant jusqu'à 7 millions DA pour chaque appareil, a-t-il souligné. Une deuxième phase du programme d'acquisition et de rénovation doit être lancée d'ici un mois et portera sur la réparation d'une dizaine de scanners de bagages, actuellement en panne à travers différents points de contrôle des douanes (aéroports, ports ou postes frontaliers).