L'ENVIRONNEMENT mondial a fait que l'Algérie doit être au diapason. C'est d'ailleurs dans ce cadre que les Douanes algériennes ont engagé un programme de modernisation depuis 2007 jusqu'à 2010 et qui a nécessité une enveloppe financière de l'ordre de 10 milliards de dinars. L'enveloppe a servi, entre autres, à se doter d'équipements, tels les scanners, au niveau des ports et aéroports qui devaient être opérationnels dès l'année en cours. Cette initiative a pour but essentiel de renforcer ses missions de contrôle tout en facilitant les procédures de traitement de marchandises. Cité par l'APS, le directeur des infrastructures et des équipements des douanes, M. Farouk Bahamid, a fait le point de situation de cette opération. Il relève ainsi que la première phase de ce programme entamée depuis deux mois, a jusqu'à maintenant, porté sur l'acquisition d'un scanner mobile pour le port d'Alger ainsi que la réparation de 14 scanners de contrôle de véhicules et de conteneurs placés aux ports d'Alger, Oran, Skikda, Béjaïa et Annaba, et au poste frontalier algéro-tunisien de Bouchebka dans la wilaya de Tébessa.A propos du scanner mobile, M. Bahamid a précisé qu'il " a été réceptionné au niveau du port d'Alger il y a quelques semaines pour un montant avoisinant 1,5 million d'euros ". Il s'agit, a-t-il expliqué, " d'un camion qui peut être installé en 15 minutes, et qui a été mis à la disposition de la direction de lutte contre la fraude dans un quai du port d'Alger en vue de contrôler les conteneurs dés leur débarquement au port ". " Cet emplacement a été décidé pour assurer une plus grande rapidité dans le traitement des conteneurs et une meilleure efficacité dans leur contrôle ", a ajouté ce même responsable. D'une technologie avancée, ce scanner a été monté en Chine par un laboratoire de l'université de Pékin en utilisant des composants fabriqués par des leaders mondiaux dans l'électronique, l'informatique et la mécanique. Un deuxième scanner mobile doit être acquis dans 3 à 4 mois alors que les contrats d'achat de 5 autres appareils sont en cours de finalisation pour le même montant, note M. Bahamid. Concernant le volet relatif à la réparation des 14 scanners, 10 d'entre eux ont été déjà rénovés et remis en service dont 6 aux ports d'Alger et d'Oran (3 chacun), deux pour chacun des ports de Béjaïa et Skikda, alors que ceux du port de Annaba et du poste frontalier de Bouchebka (Tébessa) devraient être réparés d'ici 20 jours. En outre, un appareil similaire au port d'Oran doit subir des travaux de réfection pour être transféré à Mostaganem. Toutes ces réparations ont été assurées par une équipe algérienne relevant des douanes. Leur coût est estimé à 10 millions de DA l'unité. Par ailleurs, la deuxième phase de ce programme d'acquisition et de rénovation doit être lancée d'ici un mois et portera sur la réparation d'une dizaine de scanners de bagages actuellement en panne à travers différents points de contrôle des douanes (aéroports, ports ou postes frontaliers). Afin de s'assurer de la bonne utilisation de tous ces scanners, la direction des infrastructures et des équipements des douanes a récemment procédé à une opération de mise à niveau qui a touché 40 agents chargés de l'exploitation des appareils, parallèlement à l'élaboration d'un manuel d'utilisation. Nassima B.