Près de 1500 images ont été téléchargées depuis la station de réception et de contrôle implantée au Centre des techniques spatiales d'Arzew. Un atelier scientifique consacré au satellite «Alsat» s'est tenu hier au Palais de la culture à Kouba, Alger, où il fut question des possibilités qu'offre un tel outil pour le travail de précision et la recherche scientifique. Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technique de l'information et de la Communication (P-TIC) a, d'emblée, mis l'accent sur l'intérêt que présente une telle oeuvre indiquant: «Au courant de ces dix dernières années, l'outil spatial a vu une très large utilisation. Les images issues du premier satellite algérien Alsat1, ont largement servi dans le suivi des incendies de forêts depuis 2003, dans la lutte antiacridienne et dans bien d'autres domaines», relève le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication qui souligne qu'«à ce jour, près de 1500 images ont été téléchargées depuis la station de réception et de contrôle implantée au centre des techniques spatiales d'Arzew». Les besoins en imagerie spatiale à haute résolution sont importantes pour l'établissement du cadastre national urbain dans les zones non encore couvertes. Dans ce cadre, «pour la partie steppique et saharienne, un travail est en cours de finalisation, sachant que la wilaya d'El Bayadh a fait l'objet d'un travail concluant, répondant aux normes requises, s'appuyant sur l'imagerie à haute résolution et sur une compagne GPS», a indiqué M.Bessalah. Par ailleurs, le conférencier a indiqué que «la cartographie de l'ensemble de l'infrastructure pétrolière et des réseaux de transport pétrolier par canalisation sont des objectifs à atteindre à court terme. Quant à la mise en oeuvre de système d'information géographique pour les principales zones industrielles c'est une action en cours de réalisation.» Au chapitre de l'hydraulique, le ministre de la Poste et des TIC, estime que l'amélioration des connaissances des ressources en eau des bassins hydrographiques passe par une meilleure couverture cartographique. Répondant à une question en rapport avec les élections, M.Bessalah a indiqué que «les techniques spatiales seront utilisées dans les prochaines années et non pas ce 9 avril, dans la couverture du scrutin et la répartition des bureaux de vote.» Pourtant, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales avait affirmé à partir d'Arzew que les images satellitaires produites par le Système d'information géographique (SIG) seront prochainement exploitées dans la localisation et la répartition des centres de vote.