Les deux campus de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa ont été, hier, totalement paralysés par un mouvement de grève déclenché par la coordination des comités de résidence «U». Les étudiants frondeurs entendaient soutenir leur camarade qui comparaissait le même jour au tribunal de Chlef pour agression contre un agent de l'ordre public. Les étudiants de l'université de Béjaïa exigeaient hier sa libération immédiate. Les faits remontent à la semaine dernière lorsqu'à l'issue d'une rencontre de football qui a opposé l'équipe de l'université de Béjaïa à celle de Chlef, l'étudiant de Béjaïa se serait rendu coupable d'une agression contre un policier en service. Une réunion avait regroupé, avant-hier soir, les différents comités de résidence pour apporter une riposte. A l'heure où nous mettons sous presse, on ne connaissait pas encore le verdict du procès.