Devant la contestation populaire suite à la diffusion de la liste des bénéficiaires des logements sociaux dans la région de Bachdjarah, le P/APC de la localité, M.Mohamed Chalif, a tenté dans un brouhaha total, de s'expliquer sur le choix des 125 bénéficiaires sur les 9000 demandes déposées par les habitants nécessiteux de la région. Ainsi, le maire a déclaré, dans, une conférence de presse improvisée, que depuis la création de Bachdjarah dans les années 80, la localité n'a pas bénéficié de logements sociaux, il a décidé donc d'accepter ce quota minime, même si cela devait lui coûter sa place. Il a ajouté que «le quota accordé par les services de la wilaya ne correspond pas à la demande souhaitée par les habitants, mais, c'était mieux que de ne rien donner». A propos du choix des bénéficiaires que tout le monde conteste, le maire affirme que chaque bénéficiaire de logement a fait l'objet d'une enquête minutieuse de la part de responsables et même de sa part à tel point qu'on l'a surnommé «le Omar Ben Khatab de Bachdjarah». Il précise que tout ce qui a été raconté sur les soi-disant amis et proches du maire, qui ont bénéficié de logements, est faux. Ainsi, il dément toute attribution de logements à sa soeur ou à l'amie de sa soeur, néanmoins il confirme l'attribution d'un logement à la mère d'un député. Toutefois, M.Chalif Mohamed s'enorgueillit du fait qu'il n'a accordé aucun logement à ses élus et que sur les 560 employés de l'APC, seulement 10 personnes, jugées nécessiteuses, ont bénéficié d'un logement. A la fin et après consultation avec les conseillers, le président de l'APC de Bachdjarah a décidé de tout geler, jusqu'à ce qu'il prenne connaissance de l'ensemble des recours déposés par les citoyens de la région. Le maire a conclu son intervention en déclarant que ce n'est pas normal que la situation explose le samedi, alors que la liste a été placardée devant l'APC, mercredi matin. Le maire, dans sa riposte légitime, accuse certaines forces occultes d'être derrière cette campagne médiatique, visant à le destituer de son poste.