Ils sont jeunes, entreprenants, inventifs et décidés à marquer de leur empreinte l'évolution de l'humanité. Le groupe Khalifa a célébré la fête de l'indépendance à sa manière. Le 5 juillet à minuit, la villa d'hôte de Abdelmoumen Khelifa a accueilli des invités quelque peu spéciaux. Il s'agit en fait de 4 jeunes chefs d'entreprises distingués par le forum économique de Davos. Un Marocain, un Ghanéen, une Ethiopienne et un Français établi en Afrique, ont donné un cachet particulier à la célébration du 5 Juillet. La particularité tient dans le fait qu'ils sont jeunes, entreprenants, inventifs et décidés à marquer de leur empreinte l'évolution de l'humanité vers un avenir meilleur. Le fait qu'ils aient accepté de participer à la fête d'indépendance du pays, donne à cette journée une dimension autre, celle de l'attachement de la société algérienne à s'ouvrir sur le monde, notamment sur les énergies jeunes qui sont en train de façonner l'avenir de la planète. Sur les quatre invités du groupe Khalifa, trois exercent dans le domaine de la communication et des nouvelles technologies. Le Ghanéen possède une firme qui s'illustre par un procédé nouveau de transfert de fonds destiné exclusivement aux émigrés. La multinationale, dont le siège est à Londres et qui dispose de représentations régionales un peu partout dans les pays africains et sud-américains, permet aux émigrés d'envoyer de l'argent à leurs familles, via Internet, dans leur pays d'origine, en temps réel et à moindre coût. Le logiciel développé par la multinationale est, selon notre interlocuteur, assez bien reçu par les banques réceptrices des fonds en question. Le Ghanéen a profité de sa présence à Alger pour prospecter au niveau des établissements financiers nationaux, avec pour objectif de drainer l'épargne de nos émigrés établis en Europe par le biais du système mis en place par l'entreprise qu'il représente au niveau africain. Il estime, par ailleurs, que le marché est assez prometteur en Algérie, puisque la masse financière qui traverse la Méditerranée tourne autour du milliard de dollars. Le jeune homme d'affaires ne désespère pas de faire profiter l'Algérie de cette manne financière. C'est en cela que la distinction qu'il a remportée à Davos est méritée.