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Six syndicats ouvrent le bal des grèves
ILS MENACENT DE PARALYSER LE SECTEUR DE L'EDUCATION LE 5 OCTOBRE
Publié dans L'Expression le 04 - 10 - 2009

«C´est notre manière de rendre notre colère visible car nous occupons actuellement le rez-de-chaussée de la classe sociale et du pouvoir d´achat.»
Pas moins de six syndicats autonomes de l'éducation ont décidé de faire de la journée de 5 octobre, une journée de grève et de protestation pour revenir aux revendications mises en branle depuis la pro-mulgation du statut particulier du secteur. Ainsi, les Cnapest, CLA, Satef, Snte, Snapap et représentants du Conseil national des enseignants contractuels, passent à l'acte. «Notre action est le signal de départ des mouvements de contestation pour cette année scolaire d'une part, et celui de notre démarcation des célébration folkloriques qui jouent le rôle de l'arbre qui cache la forêt de l'autre», ont indiqué ces syndicats dans un point de presse qu'ils ont animé à Alger. «Les fonctionnaires occupent désormais le rez-de-chaussée de la classe sociale et du pouvoir d'achat. C'est notre manière de rendre notre colère visible» nous déclare M.Sadli du Satef à l'issue de cette conférence de presse. «Nous voulons par notre action contrecarrer le discours du ministre qui fait croire que tout va bien dans l'éducation après sa réforme imposée et non concertée à la base en associant les syndicats autonomes notamment», ajoute pour sa part, le représentant du CLA, M.Idir.
Après une accalmie, les syndicats autonomes reprennent le chemin de la contestation en choisissant le mois d'octobre, symbole de la révolte en Algérie. L'augmentation des salaires par la revalorisation du point indiciaire, le régime indemnitaire, la modification du statut particulier, l'intégration des contractuels, la défense de l'école publique sont les principales revendications des syndicats contestataires. Il y a d'autres points relatifs à dégradation des infrastructures pédagogiques, le manque d'équipements techniques, la réforme scolaire imposée, la négociation sociale, la médecine du travail et autres volets relatifs à la gestion opaque des oeuvres sociales.
Il est évident que la revendication salariale reste le point nodal partagé par tous ces syndicats. «Nous avons été plus que patients ces derniers temps, nous avons accompagné notre tutelle dans sa stratégie du dialogue social avec l'installation des différentes commissions sans toutefois voir le bout du tunnel quant à nos revendications exprimées», a fait savoir un responsable syndical de l'éducation affilié à l'Ugta. «La loi de finances complémentaire n'a rien prévu quant à des éventuelles incidences que peut avoir le régime indemnitaire sur le budget global de l'Etat», souligne Larbi Nouar du Cnapest paraphrasé sur le même sujet par le secrétaire général du CLA, M.Idir Achour: «Aucune augmentation ne sera juste et équitable relativement si elle ne touche pas la revalorisation du point indiciaire du simple au double au minimum, soit de 45 à 90 DA, avec la revalorisation du Snmg à hauteur de 32.000 DA si on veut répondre réellement aux attentes des travailleurs.» Si les revendications salariales revêtent un intérêt particulier en cette période de chute vertigineuse du pouvoir d'achat, les oeuvres sociales de l'éducation représentent en fait, une question majeure.
«Les oeuvres sociales dans la fonction publique à l'instar des comités de participation dans le secteur économique, sont le sérum qui sert de perfusion pour tenir en vie l'ex-syndicat unique», nous déclare d'emblée le secrétaire général du Satef, M.Sadli. La question est épineuse: peut-on dissocier la question des oeuvres sociales de la question salariale? N'est-il pas temps de revoir ce rapport entre les oeuvres sociales et le syndicalisme? Les syndicats autonomes veulent «la révision de la circulaire 158 de 1982, dans le fond et dans la forme, car elle est tout simplement dépassée». Ils estiment qu'il n'est pas normal que cette caisse soit exclusivement gérée par l'Ugta.
«Cette caisse permet à la Centrale syndicale de faire la promotion du clientélisme, le chantage syndical et autres moyens de pression», dénoncent ces syndicalistes qui refusent par ailleurs de la gérer. «Nous voulons avoir un droit de regard comme partenaire social à part entière. C'est aux travailleurs de l'éducation d'élire les membres de la commission et non pas à l'Ugta de les désigner», ajoutent-ils.


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