«Le continent africain a besoin d'une éducation répondant à ses besoins et à ses aspirations. C'est la priorité des priorités pour l'Unesco», a précisé la directrice générale de l'Unesco. La nouvelle directrice générale de l'Unesco, Mme Irina Bokova, a qualifié l'Algérie de membre «très actif» apportant «une contribution positive» à la réflexion et aux idées au sein de l'Organisation. «Entre l'Unesco et l'Algérie, il existe une coopération très étroite. L'Algérie, membre du conseil exécutif, apporte beaucoup d'idées et de réflexion dans la politique de notre organisation. C'est un membre très actif apportant une contribution très positive», a affirmé samedi, Mme Bokova, dans une déclaration conjointe à l'APS et à la Télévision nationale. «Pour le secteur de l'éducation, l'un des sujets de coopération avec l'Algérie, je vais suivre avec beaucoup d'attention l'évolution des programmes. C'est avec un grand plaisir que j'accepte l'invitation de me rendre en Algérie, qui m'a été transmise par le ministre de l'Education», a-t-elle assuré. La directrice générale de l'Unesco, dont l'élection sera officiellement entérinée jeudi prochain par la Conférence générale, a précisé que l'Afrique constituera une de ses priorités. «J'ai beaucoup d'ambitions pour l'Afrique. Ce continent est prioritaire pour l'Unesco dans sa stratégie à court terme adoptée il y a deux années. Elle le sera également dans le budget qui sera adopté au cours de cette 35e session», a-t-elle ajouté, précisant que le continent africain «a besoin d'une éducation répondant à ses besoins et à ses aspirations. C'est la priorité des priorités pour l'Unesco». Pour Mme Bokova, «l'Afrique a également besoin d'une place plus visible sur le plan culturel avec la sauvegarde de son patrimoine matériel et immatériel, et également sur les sciences». «Il y a une demande d'intégrer les sciences à tous les niveaux de l'éducation pour l'Afrique, car c'est une question d'avenir et une réponse aux défis de la mondialisation, de la crise économique et des changements climatiques», a-t-elle précisé. Pour les autres dossiers auxquels s'attellera l'Unesco, la nouvelle directrice générale de l'organisation onusienne a cité «la stratégie de décentralisation de l'organisation et la place de l'Unesco dans la réforme des Nations unies visant l'unité de l'action pour tous ses organismes afin qu'ils puissent coordonner leurs efforts et faire encore mieux en ce qui concerne le codéveloppement».