Aucune affaire datant de 2008 n'est restée sans jugement. 75% des affaires inscrites au rôle de la cour d'Alger durant l'année judiciaire précédente, soit la période allant du 1er octobre au 30 septembre 2009, ont été élucidées a affirmé hier le procureur général près de la même instance. «On n'a aucune affaire datant de 2008 restée en suspens», indiquera de son côté le président de la cour. Il est relevé dans les statistiques du parquet général que sur les 23.053 affaires pénales traitées par les instances de la cour durant la même période, 21.625 ont été élucidées. De même que 9676 affaires civiles sur les 13.264 enrôlées ont été également jugées. Par ailleurs, durant la même période, 46.797 affaires civiles ont été programmées au niveau des 5 tribunaux relevant de la compétence de la cour d'Alger dont 38.005 ont été jugées. La cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire au niveau de la cour d'Alger s'est déroulée en présence des autorités civiles et militaires, à l'image de la présidente du Conseil d'Etat, Fella Henni, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, le wali d'Alger, le premier président de la Cour suprême, Kaddour Berradja, et le bâtonnier de la cour d'Alger, Maître Abdelmadjid Silini. 10 ans après l'entame du processus de la Réforme de la justice, «les résultats commencent à se faire sentir pour les justiciables», dira de son côté le président de la cour d'Alger, d'autant plus que «désormais les copies des jugements seront remises le jour même de leur prononciation», ajoutera-t-il. Les avocats de la défense peuvent quant à eux se procurer des dossiers criminels et autres de leurs mandants auprès de la chambre de programmation, selon le président de la cour pour dire que la première phase de la réforme, du moins au niveau de la modernisation du fonctionnement, «est accomplie». En résumé, il semble dire que notre justice va bien.