Une fois de plus, cette société a démontré ses ambitions d'aller toujours de l'avant. Hier, Saïdal a célébré le troisième anniversaire de la création de son Centre de recherche et de développement (CRD) se trouvant à Mohammadia, à Alger. Cette célébration a été mise à profit par les responsables de ce géant de l'industrie pharmaceutique pour faire visiter aux journalistes ce fleuron et pour les informer, une fois de plus, sur les étapes réalisées et les projets qu'il compte initier et dont la plupart verront le jour dans les tout prochains mois. Parmi eux, on relèvera le projet de production des huiles essentielles, substance entrant dans la fabrication de produits cosmétiques, pharmaceutiques et agroalimentaires. Il y a ensuite un projet de fabrication de médicaments à partir de plantes médicinales. Dans peu de temps, en principe, les Algériens trouveront sur le marché des gélules fabriquées exclusivement à base de plantes médicinales. Sur le ton ironique de l'homme qui sait parfaitement de quoi il parle, il ajoutera: «Les importateurs ont décidé d'importer des médicaments, eh bien qu'ils s'assument jusqu'au bout et cessent de faire pression sur l'Etat au moindre petit risque financier.» Il rappellera que la plupart de ces importateurs n'ont pas respecté les cahiers des charges qui stipulent qu'au bout de deux ans d'activités en tant qu'importateurs, ceux-ci doivent investir dans la production. Et de nouveau, il ironise: «Il y a de l'argent à gagner aussi dans la production. A Saïdal, on gagne de l'argent et l'Etat ne nous pas donné le moindre dinar depuis huit ans.» Cette célébration a été aussi l'occasion de récompenser les meilleurs éléments du CRD. Ils sont quatre employés dont trois appartenant à des services différents. Les responsables de Saïdal ont, enfin, annoncé la sortie d'une publication trimestrielle (8000 exemplaires) destinée aux pharmaciens et aux médecins ainsi qu'un dépliant informatif (200.000 exemplaires) ce dernier sera disponible en arabe, en français et en tamazight. Il sera distribué gratuitement parce que la santé n'a pas de prix. Et encore moins un prix fictif ou prohibitif.