Tout est à revoir au sein du vieux club algérois. Qui l'aurait prédit et particulièrement en ces moments où l'équipe réalise l'un de ses meilleurs parcours en occupant tout bonnement la première place au classement avec une rencontre en moins à disputer ultérieurement devant l'USMH. Le Mouloudia d'Alger se retrouve sans entraîneur depuis samedi dernier, et le technicien français de l'équipe, Alain Michel, a décidé de quitter officiellement le club pour aller monnayer son talent dans les pays du Golfe et plus précisément au Qatar pour entraîner l'équipe d'Al Schamal. Sitôt après avoir tâté le pouls du technicien français, nous nous sommes rapprochés du président de section du club, Omar Gherib, pour connaître la version officielle du Mouloudia. Voici ce dont nous avait fait part intégralement notre interlocuteur: «C'est une rupture unilatérale qui a étonné plus d'un. Alain Michel est parti au moment où nous nous apprêtions effectivement à lui verser son dû. Contrairement aux 60.000 euros qu'il a évoqués à travers certains médias, je tiens à annoncer que c'est bien moins que le montant annoncé puisqu'il doit au club deux mensualités et une prime d'objectivité. La totalité de la somme ne dépasserait pas les 36.000 euros.» Pour ce qui est de l'avenir de la barre technique du Mouloudia d'Alger, il est clair que le coach adjoint se chargera de la préparation de l'équipe en attendant l'arrivée du successeur au Français dans le courant de la semaine prochaine. A ce sujet, on croit savoir que la direction du vieux club algérois se trouve vraiment entre l'enclume et le marteau ou plus exactement, entre la piste locale ou la piste étrangère. En effet, en voyant tous ces problèmes financiers fuser de toute part, les dirigeants mouloudéens préfèrent opter pour l'entraîneur local qui va leur permettre d'économiser beaucoup d'argent. Une évidence, du moment que la direction du club se doit, non seulement de satisfaire les exigences financières de l'entraîneur étranger, mais aussi, celles concernant l'hébergement, le transport, les billets d'avion, la ligne téléphonique et autres avantages. C'est pour ces raisons précises que certains mouloudéens préfèrent la piste locale. D'ailleurs, plusieurs noms sont de plus en plus évoqués à l'instar de Benzekri, Biskri, Aït Djoudi et Benchikha. Entre-temps, on parle également d'un éventuel retour du Français Bracci après qu'il s'est avéré que le Corse était prêt à faire preuve de beaucoup de compréhension quant aux exigences financières. Ce qui nous mène à nous poser un tas de questions dont la plus pertinente est sans doute: «Qui succèdera à Alain Michel?»