La liste des partants pour le scrutin des sénatoriales prévu pour le 29 du mois en cours, vient d'être enrichie par de nouveaux candidats à la candidature. Il s'agit de ceux du RCD et des Indépendants qui ont fini par trancher à l'issue des primaires, la liste des élus qui vont défendre leurs couleurs. Ce qui porte le nombre de candidats à cinq. Le RCD et les non-partisans entrent donc dans la bataille des sénatoriales. Il aura fallu deux tours pour ces deux parties, pour élire respectivement le Dr Kessas et M.Mehenni Smaïl, élu à l'APC d'Amizour, candidat à ces joutes, que le FFS, d'Aït Ahmed a décidé de boycotter. C'est justement l'absence de ce parti, qui laisse tout ce beau monde espérer occuper le fauteuil de sénateur au lendemain du 29 décembre. Dans cette course, trois formations politiques prétendent sérieusement à la victoire. Il s'agit du RCD et du FLN et à un degré moindre le RND. Ces trois partis possèdent un réel et considérable vivier électoral par rapport aux autres formations. Le parti de Ouyahia a jeté son dévolu sur le P/APC d'Akbou, M.Abderahmane Bensbaâ, qui était élu sur une liste indépendante avant de rejoindre le RND. Ce candidat peut compter sur un soutien d'un bon nombre de voix des Indépendants, dont certains ont déjà rallié ce parti. Le FLN reste également une force en mesure de s'imposer si toutefois elle arrive à se débarrasser de ses vieux démons. Dans l'entourage de la formation de Belkhadem, on fait état de l'adhésion de nombreux élus indépendants et issus des listes RND. Une information impossible à vérifier pour l'instant, mais qui illustre déjà la guerre que se livrent les différents partis. Reste le Parti des travailleurs qui ne s'est pas prononcé pour l'heure, sur sa participation. L'autre inconnue réside au niveau du respect par les élus du FFS quant aux consignes de boycott que leur parti prône encore une nouvelle fois.