Pour son entrée en lice aux 32es de finale de la Coupe d'Algérie, le WAT a passé sans encombre ce cap en disposant le plus logiquement de la formation du CRB Aïn Sefra (4-0). Revigorés par le récent succès obtenu à Sétif contre l'ESS (1-0) dans le cadre de la mise à jour de la 15e journée jouée mardi dernier, les coéquipiers de Kherris ont confirmé leur bonne santé, samedi, lors du match de coupe arrachant le billet qualificatif pour le prochain tour sans grande peine devant une modeste formation de Aïn Sefra. Prenant au sérieux leur adversaire du jour, Benmoussa et consorts n'ont pas fait dans la dentelle en étrillant les Sudistes de même qu'ils n'ont pas laissé de place à l'effet surprise quand bien même les Bleu et Blanc ont abordé la rencontre avec trois titulaires et c'était donc une excellente opportunité pour les remplaçants qui ont laissé de très bonnes dispositions. D'ailleurs, cette qualification ne souffre d'aucune contestation tant la suprématie de l'équipe des Zianides était évidente sur tous les plans, puisque les joueurs widadis possèdent des qualités intrinsèques, que ce soit sur les plans technique, tactique et physique qui leur ont permis de faire la différence sur le terrain pourtant de nombreux titulaires ont fait l'impasse. Grâce à cette performance, la bande au duo Houti-Yadel, les adjoints de l'entraîneur en chef Bouali qui ont le privilège de manager l'équipe pour la circonstance, a prouvé qu'elle possède des atouts à faire valoir et de solides arguments pour se présenter en sérieux postulant au podium dans le championnat national ainsi que dans l'épreuve populaire au cours de laquelle elle a déjà connu et vécu ses sensations. Pourtant, le club est confronté à de grosses difficultés financières qui entravent sa bonne marche d'un côté et des franges de personnes hostiles ont, durant cette première phase, tenté de déstabiliser les joueurs par des critiques virulentes, mais cela n'a pas eu son effet comme l'atteste la deuxième place au classement et une qualification pour les 1/16es. En revanche, l'absence de l'entraîneur Fouad Bouali sur la main courante n'est pas passée inaperçue puisqu'elle a suscité moult interrogations dans les milieux sportifs à Tlemcen alors, qu'en réalité, le technicien n'a fait que mettre à exécution une décision qu'il avait annoncée lors de la 16e journée sur les ondes de la Chaîne III et que nous avions d'ailleurs rapportée dans nos colonnes. Mieux encore, plusieurs cadres de l'équipe ont boudé le match de coupe en guise de solidarité avec leur entraîneur. Mais aux dernières nouvelles, le président du club phare des Zianides devait, au cours de sa conférence de presse qu'il avait tenue la veille, apporter toute la lumière sur les zones d'ombre concernant l'affaire Bouali ainsi que l'évolution de la situation financière. Décidément, rien ne va dans la gestion de notre football lorsque des responsables poussent le coach à jeter l'éponge alors que son équipe réalise un parcours excellent puisque dépassant de loin ses prévisions (2e avec 28 pts) défiant la chronique en surclassant des équipes plus huppées de l'élite et de surcroît avec un effectif très jeune presque sans moyens. Au moment où les discussions vont bon train, depuis la qualification de l'Equipe nationale aux joutes continentale et mondiale, sur la nouvelle politique à instaurer dans la gestion du football pour donner un nouvel essor à ce sport populaire pour qu'il redevienne l'antichambre de l'EN, il semble que ces débats n'ont pas trouvé d'écho favorable chez certains employeurs à l'image de la valse des entraîneurs qui constitue l'un des grands maux de notre football. Alors, il faut vite mettre le holà à cette anarchie.