Le recteur s'est exprimé sur le traitement des dossiers, notamment les conditions d'accès au magistère en Algérie. Dans une conférence de presse organisée hier à l'université de Constantine, le recteur M.Djakoun, s'est prononcé sur un sujet assez sensible qui a fait couler beaucoup d'encre au cours de ces derniers mois. Il s'agit des étudiants algériens revenus d'Egypte en catastrophe, à la suite des graves incidents survenus après le match Algérie-Egypte au Caire pour la qualification en Coupe du monde 2010. Le conférencier s'est exprimé sur les conditions ayant prévalu pour le traitement des dossiers des étudiants inscrits en Egypte, notamment les conditions d'accès au magistère en Algérie. Dans ce contexte, il dira que «toutes les démarches ont été entreprises dans un contexte réglementaire et académique, les conseils et les comités universitaires ont mené des discussions, ayant abouti à des appréciations et des jugements qui ont permis après délibération, d'orienter chaque étudiant vers sa spécialité, sachant que tout a été pris dans les normes des diplômes algériens». Pour le recteur, cette opération reste exceptionnelle et donc doit être menée dans des conditions exceptionnelles tout en précisant: «L'examen de certains dossiers est toujours en cours, il s'agit bien sûr de ceux qui n'ont pas pu s'inscrire jusque-là.» Sur le plan des chiffres, il y a lieu d'indiquer que 1689 dossiers ont été réceptionnés par les différentes universités et établissements du pays. A l'Est, il s'agit de 956 dossiers, tous pris en charge, au Centre 487 dossiers ont été déposés, alors qu'à l'Ouest 246 dossiers. L'on précise par ailleurs, qu'il est question des étudiants qui se sont inscrits par leurs propres moyens. Concernant ceux qui ont été envoyés dans le cadre de la coopération algéro-égyptienne, leur nombre est de seulement 17 et quelques enseignants qui ont tous été pris en charge par le ministère de l'Enseignement supérieur. Toujours en données chiffrées, le conférencier a indiqué que les inscrits en première année pour les postgraduations sont au nombre de 147 étudiants. A ceux-là, il faut ajouter les 251 étudiants inscrits en deuxième année et qui ont été pris en charge sur le plan de l'encadrement des travaux de mémoires de magistère. En ce qui concerne le cas des dossiers qui ont été refusés, il s'agit, notamment des diplômés de l'UFC, de cycles courts, la non-adéquation entre la formation de graduation et la formation de postgraduation et enfin les cas ne justifiant pas de résidence réelle en Egypte. Car, précise le recteur, ces cas-là relèvent de la formation à distance et donc il est important de fournir dans le dossier et la carte consulaire et la résidence en Egypte. Il faut souligner également que 94% des étudiants qui étaient inscrits en Egypte proviennent de l'Institut de recherche et des études arabes. Le recteur a par ailleurs, insisté sur le fait que certains dossiers sont toujours à l'étude.