La Confédération africaine de handball a donné des garanties pour que la participation de la sélection nationale se déroule dans de bonnes conditions. Chaude, chaude s'annonce la CAN 2010 de handball en Egypte. La présence de l'Algérie au pays des Pharaons suscite quelques appréhensions, aussi bien de la part de l'Algérie que de la Confédération africaine de handball. L'Algérie a eu des garanties écrites de la part de la CAHB sur le sujet. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, est revenu sur cette question lors de sa visite d'inspection dans les wilayas d'El Bayadh et de Naâma: «Tout le monde est responsable si un problème arrive.» Et de rappeler: «La Confédération africaine de handball (CAHB) a donné des garanties pour que la participation de notre Equipe nationale se déroule dans de bonnes conditions.» Cette déclaration vient en guise de réponse à la presse égyptienne qui a rapporté la semaine dernière des informations faisant état que «l'Algérie n'a pas demandé de garanties pour assurer la sécurité de l'Equipe nationale de handball au Caire». Interpellé sur la prochaine Coupe du monde de football et l'envoi des supporters algériens à Johannesburg (Afrique du Sud), le ministre de la Jeunesse et des Sports a fait savoir que la tâche ne sera pas la même que pour Khartoum (Soudan) où l'Etat a subventionné le prix du billet et l'allocation du change. «Nous avons déjà transporté nos supporters à Khartoum et même en Angola. Mais, la tâche ne sera pas facile à Johannesburg», souligne-t-il sans donner le moindre détail. Revenant sur le parcours des Verts, le ministre a estimé que l'Equipe nationale, «dispose de toutes les qualités pour atteindre ses objectifs. Seulement, la concurrence s'avère très rude quand on atteint la cour des grands. Depuis septembre 2007, nous avons fait un pas de géant, mais il faut toujours dire: que le meilleur gagne!». Sur sa lancée, le ministre a tenu à saluer l'apport des joueurs professionnels évoluant à l'étranger pour leur contribution au succès de l'Equipe nationale et prouvant par la même, leur algérianité et leur amour pour le pays. Sur un autre registre, le premier responsable du secteur a soulevé la problématique de la formation au sein des clubs sportifs. «On ne va pas laisser les clubs livrés à eux-mêmes. On va les accompagner avec tous les moyens nécessaires. La loi internationale sur le sport stipule le professionnalisme de même que la loi nationale. L'Etat est prêt à accompagner les clubs désirant se professionnaliser. C'est là qu'intervient l'inéluctable rôle de la formation.» Et d'enchaîner: «Grâce à la formation, la physionomie du sport dans notre pays va changer d'ici 2015. L'Algérie pourra aller au plus haut rang. Pour cela, tout le monde est appelé à travailler pour ne pas se contenter uniquement des slogans.» M.Djiar a tenu à préciser, au passage, que «depuis quelques mois, il y a un décret pour créer des écoles de sport car les clubs actuellement ne forment pas d'une manière professionnelle. Pour endiguer ce problème de formation, nous allons nous impliquer en créant des écoles de formation de jeunes talents». Et de poursuivre: «Pour cela, nous prévoyons quelque six écoles réparties sur le territoire national. Quant aux clubs, en plus des associations, on va les encourager dans la formation. C'est ce que j'appelle une touiza pour la formation.» Au chapitre des auberges de jeunes, M.Djiar a affirmé que «les auberges font partie du patrimoine relevant du ministère de la Jeunesse et des Sports». A ses yeux, «ces auberges peuvent servir aux jeunes comme lieux de découverte de leur pays notamment à travers le jumelage des auberges des différentes wilayas. C'est l'un des instruments qui permettent aux jeunes de connaître leur pays». «Au nombre de 110 auberges réparties à travers le pays, ces établissements sont très bien entretenus. Ce sont de véritables petits hôtels. Quant aux tarifs, ils sont très abordables. Une nuitée coûte environ 200 DA car on ne fait pas de commerce ni de bénéfice», explique-t-il. Et de conclure: «Nous avons un programme de développement des auberges, notamment dans les zones touristiques comme celui de Hammam Aïn El Ouarqa dans la wilaya de Naâma.»