Des bouchons interminables sont souvent enregistrés aux différentes entrées de la ville des Genêts. C'est devenu un calvaire quotidien pour les automobiliste. Arriver à Tizi Ouzou le matin avant huit heures constitue une véritable gageure. Et pour cause, le nombre de voitures et de bus qui se rendent chaque jour vers la ville de Tizi Ouzou a décuplé considérablement depuis une dizaine d'années. Mais les routes, qui y mènent, sont demeurées les mêmes. Bien que quelques efforts aient été fournis par le secteur des travaux publics, le problème reste posé. Il touche particulièrement les milliers de fonctionnaires et autres étudiants qui font quotidiennement la navette de leur village vers le chef-lieu de wilaya. Les étudiantes et les étudiants endurent chaque jour les mêmes épreuves. Ceux qui résident dans la daïra de Maâtkas, par exemple, sont obligés de dépenser plus d'une heure et demie à l'intérieur du bus universitaire avant de parvenir au campus. Il leur faut donc sortir de leur domicile très tôt souvent, avant six heure du matin. Quand on sait que le soir, ils ne rentrent qu'aux environs de 19h, on devine qu'il ne leur reste plus ni le temps de réviser ni le temps pour se reposer ou pour les loisirs. Alors qu'en l'absence des encombrements, il suffit d'une demi-heure au maximum pour arriver à destination. Les bouchons interminables sont souvent enregistrés aux différentes entrées de la ville des Genêts. Le calvaire des automobilistes de la région de Ouaguenoun est pire, puisqu'en plus de l'état des routes complètement dégradées, s'ajoute celui des bouchons constatés au niveau de chaque dos-d'âne. Parfois, deux heures s'imposent à un automobiliste en provenance de Ouaguenoun pour atterrir au chef-lieu de wilaya. Au niveau des entrées Est et Ouest de la ville, le même constat est visible. Il faut du temps, beaucoup de temps afin de parvenir à surmonter les aléas de la circulation routière et ce, quotidiennement. La situation perdure depuis plusieurs années. Et en dépit de ce constat, on ne peut nier, toutefois, que des améliorations ont été enregistrées grâce, notamment à la réalisation de plusieurs nouvelles infrastructures routières, dont la rocade Sud. Cette dernière est un tronçon autoroutier de plus de sept kilomètres qui permet aux automobilistes en provenance d'Azazga, Aïn El Hammam et Béjaïa d'éviter l'accès au centre-ville de Tizi Ouzou. Ce projet a permis de désengorger la ville des Genêts, mais pas suffisamment. Un autre projet aussi important dans le domaine des travaux publics et inauguré tout récemment, a également allégé, d'une certaine manière, la pression de la circulation routière. Il s'agit du tronçon routier situé à l'entrée Ouest de la ville de Tizi Ouzou, qui permet aux automobilistes, se dirigeant vers les daïras de Tigzirt et Yakouren de ne pas être obligés de subir les bouchons en évitant la ville de Tizi Ouzou comme c'était dans le passé.