Le New York Times écrit à l'issue de ce match nul Angleterre-USA 1-1: «Les deux pays sont sortis du premier match avec un point, ce qui donne à la fois une marge de manoeuvre dans leurs rencontres suivantes face à la Slovénie et l'Algérie. Maintenant, le plus dur commence pour les USA. L'équipe doit conserver sa concentration et son énergie pour mieux préparer les matchs prochains avec la Slovénie, vendredi prochain et avec l'Algérie la semaine d'après. En fait, l'équipe des Etats-Unis a été tout aussi composée avec la nation qui a inventé le football quand, vers la fin de la seconde mi-temps, les Américains ont bien terminé avec huit ou neuf touches de balles consécutives pour attaquer. Alors que lors des Coupes du Monde en 1990, 1998 et 2006, l'équipe n'a pas pu réaliser huit touches au total pendant tout le match. Les joueurs savaient ce qu'il fallait en seconde mi-temps même après que Wayne Rooney soit passé à la vitesse supérieure.» Le quotidien américain a tout de même fait allusion à ce «jeu de main» pour évoquer les cas des deux gardiens de but: l'Anglais qui a permis, par sa faute, en laissant la balle s'échapper de ses mains, que les Américains égalisent et le gardien américain qui est encensé pour avoir sauvé son équipe avec ses... mains. De son côté, USA Today écrit: «L'Angleterre et les Etats-Unis sont considérés comme les deux meilleures équipes du groupe C et un match nul ne signifie certainement pas la fin du tournoi pour les deux. Les Etats-Unis n'ont jamais joué dans une compétition officielle contre les deux prochains adversaires, vendredi à Johannesburg face à la Slovénie et le 23 Juin à Tshwane (Pretoria) face à l'Algérie. Tout comme dans le passé - voire la Coupe des Confédérations de l'an dernier - les Etats-Unis sont revenus quand les chances paraissaient s'amenuiser. Quand l'Angleterre a marqué à la quatrième minute, James, le gardien de l'Angleterre, a estimé que le match était terminé. ´´Je croyais que nous avions une chance de dominer´´, dit James. Au lieu de cela, les Etats-Unis ont mieux joué au fil du match qui progressait. L'Angleterre était garnie de quelques-unes des plus grandes stars du jeu: Gerrard, Frank Lampard, John Terry, Ashley Cole et Wayne Rooney, l'un des meilleurs attaquants au monde. Howard a survécu au danger Rooney...» De son côté, le Washington Post, titre «Pour les Etats-Unis, le nul est un cadeau de bienvenue» avant de résumer qu'«en ouverture de la Coupe du Monde, l'équipe américaine survit un laps de temps après la gaffe effectuée par le gardien de l'Angleterre.»