L'instance de Issa Hayatou a sanctionné le capitaine d'équipe du Ahly, Hossam Ghali, par quatre matchs ferme. En attendant de «trancher» définitivement la question des événements qui se sont produits dernièrement au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, au cours du match aller JS Kabylie-Ahly du Caire, les dirigeants d'Al Ahly continuent à exercer la pression sur la Confédération africaine de football (CAF). Et il est vrai que cette dernière vient de sanctionner le capitaine d'équipe du Ahly, en l'occurrence, Hossam Ghali, par quatre matchs ferme, suite à sa réaction violente affichée contre le juge-assistant qui a signalé une position hors-jeu de ce même joueur. Pourtant, les incidents en question à l'origine de la suspension du joueur égyptien évoqué, concernaient aussi plusieurs éléments ahlaouis, notamment l'attaquant Ahmed Chawki, Barakat, et aussi d'autres membres présents sur le banc de touche égyptien. Les images de la télé étaient vraiment flagrantes ce soir-là, mais la commission de discipline relevant de la plus haute instance africaine de football a, une fois de plus, jugé bon, «de calmer» le jeu en remettant à plus tard le traitement «réel» du dossier établi pourtant rapidement par l'arbitre togolais de la rencontre aller. Mieux encore, lorsque l'affaire des incidents survenus dernièrement à Tizi Ouzou sera enfin examinée vers la mi-septembre prochain, il sera probablement question aussi d'une sévère sanction de la JS Kabylie, que comptent aujourd'hui «faire infliger» les dirigeants du Ahly du Caire, via une CAF toujours aussi «partielle» envers les Egyptiens. Et au risque de nous répéter éternellement, nos amis du Nil ont bel et bien l'intention de faire payer cher à notre actuel représentant en Champion's League africaine, leurs derniers vécus face au football algérien. Les discours teintés dernièrement de fraternité, de courtoisie, et surtout de bienveillance à l'égard de la JS Kabylie et de ses dirigeants, font partie du lot du «savoir-faire» en la matière des Egyptiens. Et le Ahly du Caire, au même titre que l'Equipe nationale de football égyptienne, n'accepteront jamais l'idée de se faire battre à la régulière par une équipe algérienne. Pis, ils persisteront toujours à souffler le chaud et le froid, tant qu'ils ne seront jamais sévèrement «rappelés» à l'ordre par la Confédération africaine de football. Une entité qui a trop souvent, par le passé, laissé faire les égyptiens, se contentant seulement de les mettre en garde de temps à autre, histoire de donner l'impression au Continent africain qu'elle est impartielle en matière de sanctions. Malheureusement, à travers cette dernière décision prise à l'égard d'un seul joueur du Ahly du Caire, la CAF n'a fait que confirmer nos craintes actuelles. La JSK ira certainement en demi-finales de la Champion's League africaine, non sans avoir «payé», entre-temps, son culot d'avoir «terrassé» à la régulière, un ténor du football égyptien que la CAF s'est toujours sentie obligée de ménager à chaque fois.