Le sélectionneur de l'équipe de France a levé en partie le voile sur la liste qu'il donnera jeudi. Invité de son ami Bixente Lizarazu sur RTL lundi soir, Laurent Blanc s'est livré au jeu des confessions sur la prochaine liste des Bleus qu'il dévoilera jeudi. Interrogé sur l'actualité des possibles sélectionnables, le technicien français a lâché quelques indices. Questionné sur sa charnière centrale Rami-Mexès, et la passe difficile que traverse le défenseur de la Roma, le Cévenol a expliqué avoir toujours confiance en l'ancien Auxerrois: «Je crois que sa situation contractuelle lui pèse un peu, puisqu'il est en fin de contrat en fin de saison. Il doit manquer de sérénité pour vivre ces moments-là. La charnière centrale m'a donné entièrement satisfaction, donc je la remettrai certainement contre la Roumanie. Une charnière centrale ne s'improvise pas du jour au lendemain. On a pris une option avec Philippe et Adil, il faut qu'ils aient des automatismes et surtout de la complémentarité...Ils sont complémentaires, ils ont besoin de jouer ensemble.» Si pour certains la convocation semble donc d'ores et déjà acquise, pour d'autre cela semble plus compliqué, voir impossible. David Trezeguet en grande forme avec Hercules (3 buts en Liga) ne fait pas partie des plans de Blanc: «Si on a un jour besoin de lui, je sais ce qu'il peut apporter, mais on a choisi un groupe de jeunes joueurs et on va continuer à leur faire confiance». Pour Jérémy Toulalan et Eric Abidal, la porte n'est pas complètement fermée, mais il va falloir pousser fort pour déloger les joueurs présents en Bleus actuellement: «C'est un garçon (Toulalan, Ndlr) qui n'est pas du tout banni. Maintenant quand on a une équipe qui donne entièrement satisfaction (en Bosnie, Ndlr), on veut toujours y rajouter des noms, c'est le problème en France. Il faut être rigoureux dans ses idées, et ne pas changer d'avis tous les 3 jours.» Au sujet du Barcelon-nais, le discours est sensiblement le même: «Eric ça fait deux matchs qu'il ne joue pas pour des raisons personnelles, mais on le suit, on n'oublie pas son expérience au niveau international, mais s'il revient en équipe de France, ce qui est très possible, il reviendra en tant qu'arrière gauche, pas en tant que stoppeur.» On ne saurait être plus clair.