En s'imposant mardi par le plus petit écart devant Zilina (1-0), Marseille s'est offert le luxe de pouvoir encore rêver à une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Ce succès permet à l'OM d'occuper la troisième place d'un groupe F dominé par Chelsea, qui s'est imposé à Moscou (2-0) et compte trois victoires en trois matchs. «On continue à se donner de l'espoir après nos deux faux pas initiaux dans la compétition (contre le Spartak Moscou et à Chelsea). L'essentiel reste le résultat, même si on est capable de faire beaucoup mieux», résume l'entraîneur marseillais Didier Deschamps. Face à l'équipe a priori la plus faible du groupe, Marseille a longtemps tâtonné avant de forcer son destin sur un but du défenseur Souleymane Diawara. Le club marseillais a de nouveau puisé dans ses réserves pour dicter sa loi à un adversaire qu'il retrouvera le 3 novembre en Slovaquie. «C'est une période où l'on ne maîtrise pas trop notre sujet. On rate des choses simples qui nous obligent à faire beaucoup d'efforts», regrette Deschamps. «On doit être capable de faire mieux dans la justesse technique. Il nous manque un peu de réalisme, un peu d'efficacité, un peu de réussite aussi. Le fait de ne pas marquer plus rapidement amène forcément davantage de fébrilité», juge-t-il. Dans quinze jours, le club marseillais devra s'imposer chez les Slovaques avant d'aller défier le Spartak Moscou sur ses terres, dans une rencontre couperet pour la qualification. Vainqueur à Marseille lors du premier match de l'épreuve, le club russe est actuellement deuxième du groupe avec trois points d'avance sur Marseille. «On reste dans le même cas de figure avec une obligation de gagner à Zilina pour continuer à espérer», a ajouté le coach marseillais. Les Slovaques estiment de leur côté qu'une victoire à domicile face aux Marseillais ne relève pas de l'utopie. «On aurait pu créer la sensation en prenant un point à Marseille», juge l'entraîneur de Zilina, Pavel Hapal. «Mathématiquement, la troisième place du groupe reste accessible, à condition de faire mieux dans quinze jours», estime-t-il.